La majorité des animaux élevés pour LDC sont issus d’une sélection génétique poussée, destinée à les rendre plus productifs, au détriment de leur santé : ils sont nombreux à souffrir de maladies cardiaques et pulmonaires ou de troubles musculo-squelettiques. Pour l’engraissement, ils vivent entassés les uns contre les autres dans des hangars fermés, parfois en cage, sans jamais pouvoir respirer l’air pur, et sont empêchés de satisfaire leurs besoins comportementaux : les oiseaux ne peuvent pas étendre leurs ailes, les chevreaux ne peuvent pas sauter, les lapins ne peuvent pas faire de nids pour leurs petits…

L’élevage intensif cause d’innombrables problèmes environnementaux : émissions de gaz à effet de serre, déforestation, gaspillage de l’eau, pollution des sols… LDC, champion de l’élevage intensif en France, a déjà été épinglé plusieurs fois : importations de soja OGM du Brésil, export de poulets français vers l’Arabie saoudite, ou encore accaparement des ressources en eau.

Produire toujours plus de viande, toujours moins cher, ça n’est pas sans conséquence pour les humains. Non seulement l’élevage intensif représente une menace sanitaire (risques accrus de zoonoses – maladies transmissibles de l’animal à l’humain – et augmentation de l’antibiorésistance), mais l’implantation de ce type d’élevage impacte également les riverains : LDC a déjà été pointé du doigt en raison de l’odeur pestilentielle émanant de certaines de ses usines. Les conditions de travail des éleveurs sous contrat avec LDC ou celles de ses ouvriers d’abattoir ont elles aussi été dénoncées.