Les porcelets subissent des mutilations comme la coupe systématique de la queue et le meulage des dents : des pratiques illégales.
Les truies reproductrices passent la moitié de leur vie en cage. Elles n’ont même pas l’espace nécessaire pour se retourner. Leurs petits tètent à travers les barreaux.
À peine âgés d’une vingtaine de jours, les porcelets sont séparés de leur mère. Ce sevrage précoce est source de stress et de problèmes de santé.
Les cochons passent leur vie enfermés dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès à l’extérieur. Ils sont entassés les uns contre les autres dans de petits enclos.
Ils vivent sur des caillebotis, un sol ajouré qui laisse passer les déjections. Ils peuvent s’y coincer les pattes, et sont enfermés au-dessus des émanations du lisier.
À l’abattoir, ces animaux peuvent être gazés au CO2, une technique d’abattage par asphyxie, lente et douloureuse.
Si vous soutenez notre démarche, vous pouvez imprimer cette lettre, la signer et la remettre à l’accueil de votre magasin E.Leclerc pour demander à l’enseigne de s’engager à respecter les critères du Pig Minimum Standards.
Les enquêtes de L214 sur les élevages de cochons fournissant E.Leclerc s’accumulent comme autant de preuves des multiples souffrances endurées par les animaux pour ce géant de l’agroalimentaire. Pourtant, le pire continue : truies enfermées dans des cages, porcelets mutilés, animaux blessés laissés sans soins, parfois à l’agonie, cadavres en décomposition avancée, insalubrité.
L’ampleur inédite du nombre d’élevages épinglés par L214 démontre que ces pratiques, souvent illégales, ne sont pas des anomalies isolées mais bien des dysfonctionnements structurels liés au choix d’approvisionnement de E.Leclerc.