L’élevage intensif implique une densité élevée d’animaux dans des bâtiments clos, un contrôle strict de leur environnement (température, lumière, alimentation, etc.), et dans le cas de l’élevage des poulets tel qu’il est pratiqué par LDC, le recours à une sélection génétique poussée, afin d’accélérer la croissance des animaux et ainsi d’accroître les profits.
Pour les animaux, le prix à payer est élevé : confinement, surpopulation, mutilations et blessures multiples, manipulations brutales, impossibilité d’exprimer leurs besoins comportementaux, nombreux problèmes de santé, etc.
Des animaux entassés
Dans les élevages du groupe LDC, la grande majorité des animaux sont enfermés toute leur vie dans des bâtiments, sans accès à l’extérieur. Ils doivent cohabiter dans une promiscuité extrême.
Une sélection génétique poussée
Les élevages affiliés à LDC ont recours à des animaux issus de souches sélectionnées génétiquement, qui seront nourris et complémentés pour grossir le plus rapidement possible. Cette croissance éclair est à l’origine de nombreuses pathologies.
Conditions d’abattage terribles
La fin de vie des animaux d’élevage est d’une grande violence : des manipulations brutales, un transport dans des caisses exiguës et une mort douloureuse.
Blancafort : un abattoir LDC hors-la-loi
L’opacité est de mise dans tous les abattoirs, et ceux de LDC ne font pas exception. Mais, en 2020, un employé de l’abattoir LDC de Blancafort (Cher), révolté par les conditions d’abattage des dindes et des dindons, décide de rendre public ce qu’il y voit.
Tous les animaux sont concernés
Des images de canards, de pintades, de chevreaux, de poulets ou de lapins à l’agonie, tournées dans des élevages sous contrat avec le groupe LDC, ont rappelé que de nombreuses espèces subissent la claustration et des densités d’élevage excessives pour le numéro 1 de l’élevage intensif.