Alors que toutes les grandes chaînes de supermarchés français ont tourné le dos aux pratiques causant le plus de souffrances aux poulets, Grand Frais continue de s’approvisionner auprès des pires élevages intensifs.
Pour augmenter leur rendement, ces élevages ont recours à des souches de poulets issues d’une sélection génétique poussée, destinées à les faire grossir anormalement vite. Les oiseaux sont victimes de maladies cardiaques ou pulmonaires, mais aussi de boiteries et de fractures. Beaucoup peinent à se tenir debout, et certains meurent avant même d’atteindre l’abattoir.
Enfermés à vie, sans accès à l’extérieur, sans lumière naturelle ni air pur, les poulets sont entassés les uns contre les autres, jusqu’à 22 individus par mètre carré. Leur litière n’est jamais changée au cours de leur vie, ils piétinent leurs excréments et l’ammoniac qui s’en dégage peut provoquer des inflammations cutanées. Au bout de 35 à 40 jours, les poulets sont envoyés à l’abattoir, où ils sont mis à mort dans des conditions décriées par les vétérinaires.
En France, tous les supermarchés ont déjà tourné le dos à ces pratiques cruelles, sauf Grand Frais ! Il est urgent que l’enseigne rattrape son retard et s’engage à respecter les critères du European Chicken Commitment et à intégrer une part de plein air dans ses approvisionnements.
Jusqu’à 22 poulets par mètre carré, soit à peine l’espace d’une feuille A4 par oiseau.
Sélectionnés génétiquement pour grandir si vite qu’ils peinent à porter leur poids, certains poulets se déplacent difficilement.
Manque de lumière naturelle, d’air pur, de perchoirs… Les animaux n’ont aucune possibilité d’exprimer des comportements naturels.
Ils vivent à même leurs excréments. Leur litière n’est changée qu’après leur départ à l’abattoir.
Troubles respiratoires, lésions de la peau, boiteries, problèmes cardiaques… les souffrances de ces animaux si jeunes sont multiples.
À l’abattoir, ils sont brutalement accrochés la tête en bas à la chaîne. Il est fréquent que leurs pattes se brisent.