« « Les produits « sans » en font toujours plus » », LSA, 25 janvier 2018.
La famille des « sans » continue de s’élargir. En plus des vétérans comme les sans-sucre ou sans-gluten apparaissent le sans-protéine animale et le sans-cuisson.
Les Français seraient-ils tous devenus adeptes du principe less is more, « moins c’est mieux » ? Selon Nielsen, 36 % souhaitent acheter des produits sans sucre ni sel, 15 % recherchent une alternative à la viande et 8 % des aliments garantis sans gluten ni lactose. Au-delà des personnes allergiques ou intolérantes, qui ne représentent qu’une minorité de la population, la vague des produits « sans » s’explique par le souci de lutter contre le diabète, le surpoids et les maladies cardiovasculaires. Les consommateurs se méfient aussi des substances chimiques (colorants, résidus de produits phytosanitaires…). Les longs débats autour du glyphosate et des néonicotinoïdes interpellent à la fois pour des raisons de santé et de préservation de la biodiversité. Enfin, les vidéos chocs de L214 favorisent un mouvement végan opposé aux protéines d’origine animale.
