Qui Sommes-nous ?

Nos avancées

Depuis ses débuts, L214 a rendu publiques plus d’une centaine d’enquêtes dévoilant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux utilisés pour la production alimentaire. Grâce aux lanceurs d’alerte et au travail de ses enquêteurs, l’association a pu montrer la réalité de l’élevage intensif. L214 est également soutenue par de nombreuses personnalités qui ont présenté des enquêtes : Stéphane Bern, Hélène de Fougerolle, Gringe, Arthur H., Lolita Lempicka, Nagui, Sophie Marceau, Guillaume Meurice, Matthieu Ricard ou encore Samaha Sam (Shaka Ponk). Le sérieux des enquêtes de L214 a permis leur diffusion dans de nombreux médias, sensibilisant ainsi le public aux souffrances endurées par les animaux et faisant de la cause animale un sujet désormais incontournable.

Une prise de conscience sociétale

À la création de l’association, la défense des animaux était souvent liée à la lutte contre la maltraitance et l’abandon des animaux de compagnie, à savoir les chiens et les chats. Désormais, la prise de conscience s’étend aux animaux élevés pour l’alimentation humaine. 

Les images d’enquête sont largement diffusées dans les médias (journaux télévisés, émissions d’actualités, magazines d’investigation, presse écrite, etc.). L214 a largement contribué à nourrir le débat sur la légitimité de tuer les animaux pour les manger et à soulever la question de l’antispécisme (refus de la discrimination arbitraire basée sur l’espèce), mot encore totalement inconnu il y a quelques années.

Fermetures d'élevages et d'abattoirs

Les enquêtes de L214 ont plusieurs fois conduit à la fermeture temporaire ou définitive d’élevages, d’abattoirs et de couvoirs.
Après la révélation d’images filmées à l’abattoir d’Alès en 2015, une enquête administrative a entraîné la fermeture de l’établissement pendant deux mois. La chaîne d’abattage des chevaux a été définitivement fermée et l’abattage sans étourdissement des bovins avait temporairement cessé. L’abattoir du Vigan n’a quant à lui repris son activité qu’au bout d’un mois puis a fermé pendant plus d’un an et demi, tandis que celui de Mauléon-Licharre a été fermé un mois et demi pour des remises aux normes. À l’abattoir du Boischaut, dont les images ont été divulguées en novembre 2018, les abattages ont partiellement repris après plus de huit mois de fermeture. L’abattoir de veaux de Sobeval a également été temporairement fermé en février 2020 suite à nos images, et la chaîne d’abattage des moutons d’Arcadie Sud-Ouest a fermé en juin 2020.

Certains élevages ont été définitivement fermés en raison des dysfonctionnements mis en lumière par L214 : c’est notamment le cas du GAEC du Perrat, élevage industriel de 200 000 poules fermé sur ordre de la Préfecture, mais également de l’élevage de cochons de Seyssel, de l’élevage Drôme cailles, ou encore de l’élevage de canards reproducteurs de Lichos.

Le couvoir Saint-François, condamné pour mauvais traitements envers les animaux suite à la plainte de L214, a fermé définitivement ses portes en 2017. Le choc des images de poussins broyés ou étouffés dans des sacs poubelle et l’indignation de députés et sénateurs ont aussi conduit le ministère de l’Agriculture à octroyer des fonds pour la recherche d’alternatives au broyage des poussins mâles dans la production d’œufs

Fin des cages à dindes pour les chevreaux

De 2009 à 2013, L214 a révélé les désastreuses conditions de transport des chevreaux grâce à plusieurs enquêtes et plaintes auprès des services vétérinaires départementaux, du ministère de l’Agriculture et de la Commission européenne. La dernière enquête en 2013, montrant des chevreaux tassés dans des caisses à dindes deux fois moins hautes que leur taille lorsqu’ils sont debout, portera enfin ses fruits. Les services du ministère de l’Agriculture annoncent l’interdiction de transporter les chevreaux dans des cages à dindes.

Actions en justice

Les enquêtes dévoilées par L214 sont accompagnées d’une plainte dès lors que des infractions à la réglementation sont détectées. L’association dépose donc de nombreuses plaintes pour mauvais traitements sur les animaux et actes de cruauté. Certaines ont donné lieu à des procès ; des condamnations pour mauvais traitements sur les animaux ont été prononcées à l’encontre des abattoirs d’Alès, du Vigan, de Mauléon-Licharre, du Boischaut ou encore de Houdan. Même si la plupart restent légères, elles contribuent à mettre en lumière les violences inhérentes à l’élevage intensif et à l’abattage des animaux.

Création d'une commission d'enquête parlementaire

Suite aux scandales des abattoirs d’Alès et du Vigan, le député Olivier Falorni demande en 2016 la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie à l’Assemblée nationale. Les auditions menées dans le cadre de cette commission d’enquête, dont celle de L214, soulignent les nombreux dysfonctionnements des abattoirs.  Une semaine plus tard, la publication d’images filmées à l’abattoir de Mauléon-Licharre pousse le ministre de l’Agriculture à ordonner l’inspection de tous les abattoirs de boucherie en France. Les résultats de cet audit montrent que 80 % des chaînes d’abattage présentent des non-conformités.

De très nombreux engagements d'entreprises

L214 encourage les entreprises (grande distribution, hôtellerie-restauration, fabricants, producteurs) à faire reculer la cruauté infligée aux animaux en bannissant les pires formes d’élevage et d’abattage. Grâce à la mobilisation de ses bénévoles, en ligne ou sur le terrain, et parfois en collaboration avec d’autres organisations, l’association a convaincu plus de 150 entreprises à renoncer aux œufs de poules élevées en cage au plus tard en 2025. Elle obtient notamment en 2019 l’engagement du groupe Avril, premier producteur d’œufs en France, représentant à lui seul 25 % de la production. Grâce à ces engagements, la proportion de poules en cage en France est passée de 80 % en 2008 à 47 % en 2020 puis à 23% en 2023, et l’élevage des poules en batterie devrait disparaître d’ici 2025.

Dans la même logique, L214 a obtenu l’engagement de l’ensemble des distributeurs français ainsi que de nombreuses entreprises à relever les standards d’élevage et d’abattage des poulets dits de chair ; plus de 100 millions d’animaux sont concernés chaque année par ces engagements.

L214 a également obtenu un engagement fort de l’entreprise Hénaff, moins de 2 ans après une enquête dans deux élevages fournissant la marque. D’ici 2030, les élevages porcins devront fournir de la litière et garantir un accès extérieur aux truies reproductrices, les porcelets ne seront plus mutilés (fin de la castration, de la coupe des queues et du meulage des dents) et les cochons à l’engraissement auront de la paille et un accès à l’extérieur.

Ces avancées pas à pas concernent un très grand nombre d’animaux et permettent de faire reculer les pires pratiques très concrètement.

Plus de 3 000 restaurants référencés

L214 encourage la restauration à développer les alternatives végétales. À travers plus de 700 défis organisés avec des restaurateurs depuis 2015 et le référencement de 3 000 restaurants proposant au moins un menu vegan à leur carte sur le site VegOresto, l’association souhaite faciliter l’évolution des comportements alimentaires – et ça marche ! Forte de cette expérience, L214 accompagne aujourd’hui aussi la restauration collective.

160 000 participants au Veggie Challenge

Sur son site Vegan Pratique, L214 donne toutes les clés pour permettre aux personnes qui le souhaitent de végétaliser leur alimentation en douceur. Le Veggie Challenge, programme d’accompagnement gratuit de 21 jours proposant quotidiennement des recettes vegan, des conseils nutritionnels et des astuces pratiques, compte plus de 160 000 inscrits depuis sa création. Autant de personnes qui ont décidé de réduire ou d’arrêter leur consommation de produits d’origine animale.

De plus en plus d'élus locaux qui agissent

Même en politique, ça bouge ! 285 élus municipaux, dont 55 maires, ont signé la charte « Une ville pour les animaux » portée par L214 en 2020, et il y a 76 élus délégués à la condition animale dans des villes de plus de 50 000 habitants. De grandes villes comme Paris, Bordeaux ou encore Grenoble ont revu leurs cahiers des charges pour améliorer les critères d’attribution des marchés publics, notamment en éliminant les produits issus d’élevages intensifs.

Avancées en 2022

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