Près de 700 millions de poulets sont élevés et tués chaque année en France pour l’alimentation humaine1. Plus de 80 % d’entre eux sont élevés en système intensif : enfermés en bâtiment, sans accès à l’extérieur, et entassés les uns sur les autres2. Ils souffrent de maladies et de problèmes musculo-squelettiques, à cause d’une sélection génétique intensive. Les races utilisées ont été créées pour que les oiseaux grossissent 4 fois plus rapidement qu’en 19503…
La grande majorité des poulets de chair sont envoyés à l’abattoir à l’âge de 35 jours, après avoir subi un ramassage violent. Arrivés à destination, ils seront suspendus par les pattes pour être plongés dans un bain d’eau électrifié. Une fin tout aussi misérable et douloureuse que leur vie.
Afin de réduire les souffrances des oiseaux, L214 encourage les entreprises à respecter les critères du European Chicken Commitment sur les conditions d’élevage (vitesse de croissance des animaux, densité, lumière naturelle, perchoirs…) et d’abattage des poulets. L214 demande également aux entreprises de garantir dans leurs approvisionnements une part minimale de viande de poulets issus d’élevages donnant un accès au plein air ou à un jardin d’hiver. À ce jour, plus de 115 entreprises se sont engagées.
Quelques chiffres
75 milliards
de poulets sont élevés et abattus chaque année dans le monde4.
Près de 700 millions de poulets
sont élevés et abattus chaque année en France5.
84 %
des poulets élevés en France n’ont jamais accès à l’extérieur6.
91 % des Français
sont contre l’élevage intensif de poulets7.
22,2 kg
par personne et par an : c’est la consommation actuelle de viande de poulet en France8.
0,35 €
c’est le prix dérisoire d’un poussin acheté par un éleveur en 20219.
Arrêter de consommer leur viande est le plus sûr moyen d’éviter toutes ces souffrances inutiles.
Enquêtes et actualités
- 17.10.2024 Mobilisation nationale devant les supermarchés et lancement d’une application mobile pour agir en faisant ses courses : L214 appelle les consommateurs à « tourner le dos » au numéro 1 de l’élevage intensif
- 30.07.2024. 400 000 poulets par an : L214, FNE Normandie, Bien vivre dans le Perche et Perche avenir environnement déposent un recours contre l’extension d’un élevage intensif de l’Orne
- 23.05.2024 Normandie : un élevage intensif de poulets fournissant LDC (Le Gaulois, Maître CoQ) hors la loi
- 13.05.2024 L214 manifeste contre l’élevage intensif devant le siège de Marie (groupe LDC)
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Sources
- Agreste, 2023. Statistique agricole annuelle 2022. Chiffres définitifs, 62 p. (p. 23).
- Anvol (interprofession volaille de chair), 2024. « Dossier de presse » 28 p. (p. 12).
- Agreste, 2023. Statistique agricole annuelle 2022. Chiffres définitifs, 62 p. (p. 23).
- Anvol (interprofession volaille de chair), 2024. « Dossier de presse » 28 p. (p. 12).
- Commission européenne, 2016. Rapport de la Commission européenne au Parlement européen et au Conseil sur l’incidence de la sélection génétique sur le bien-être des poulets destinés à la production de viande, 15 p. (p. 6).
- FAOSTAT, 2022. Tableau statistique Élevage primaire (Régions : Monde | Animaux producteurs/abattus | Produits : Élevage primaire > Viande, poulet, fraîche ou réfrigérée | 2022).
- Agreste, 2023. Statistique agricole annuelle 2022. Chiffres définitifs, 62 p. (p. 23).
- Anvol (interprofession volaille de chair), 2024. « Dossier de presse » 28 p. (p. 12).
- IFOP, 2018. Les Français et les élevages avicoles intensifs.
- Agreste, 2023. « Aviculture. En 2022, net repli de la production de volailles », Synthèses conjoncturelles, n° 413, 6 p. (p. 3).
- ITAVI, 2015. Performances techniques et coûts de production en volailles de chair, poulettes et poules pondeuses : résultats 2014, 64 p (p. 9).