Découpés vivants, frappés, saignés conscients
L’abattoir de Charlieu viole la loi, les animaux paient le prix fort
Bonjour
Je m’appelle Daniel Bravo. J’ai été footballeur professionnel international, et je suis aujourd’hui consultant sportif.
Mais ce dont je vais vous parler n’a rien à voir avec le sport.
Il y a plus de 10 ans, une vidéo de L214 montrant des animaux tués dans un abattoir m’a bouleversé. Depuis ce jour, je suis un fervent défenseur des animaux. Je parle d’eux tous les jours.
Aujourd’hui, je vous invite à découvrir la nouvelle enquête de L214, filmée à l’abattoir public de Charlieu, dans la Loire. J'ai accepté de présenter cette enquête pour dénoncer ce que subissent les animaux dans cet abattoir.
Elle est dure, brutale, mais nécessaire. Pour la première fois, les images nous plongent à hauteur d’animal, au plus près de leur calvaire.
Pendant 14 jours, des caméras dissimulées ont filmé ce que vivent ces animaux à l’instant où tout bascule : là où ils perdent leur souffle, leur force, leur vie.
J’ai vu des moutons découpés encore en vie.
Des vaches saignées conscientes malgré l’étourdissement.
Des cochons mal étourdis, électrocutés sans effet.
Des animaux frappés, traînés au sol, égorgés.
La pince à électronarcose est souvent mal placée, les tests d’inconscience sont absents, certains animaux sont abattus hors chaîne sans être immobilisés. Ce n’est pas un simple manquement. Ce sont des infractions graves et nombreuses. C’est d’une violence inouïe.
La viande issue de ces animaux alimente les boucheries et les supermarchés locaux, mais aussi des cantines scolaires et des crèches.
Bio, Label Rouge, élevages standards : tous sont concernés.
Je suis profondément choqué. Je croyais, comme beaucoup, que la loi protégeait les animaux. Mais les images parlent d’elles-mêmes. Et elles disent tout le contraire.
On ne peut plus détourner le regard. On ne peut plus se taire.
C’est pourquoi je soutiens pleinement les demandes de L214 :
- la fermeture immédiate de l’abattoir de Charlieu,
- un audit de tous les abattoirs de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
- la publication systématique des rapports de contrôle vétérinaires.
Je m’adresse aussi aux élus de la Loire et aux présidents de la Région et du Département : ne fermez pas les yeux. Cette souffrance est servie à nos enfants. Vous avez le pouvoir d’agir. Faites-le.
Et vous aussi, vous pouvez faire la différence. Il est de notre devoir, chacun à notre niveau, de combattre cette cruauté.
Ces animaux, ce veau, ce cheval, ce porcelet, sont les visages de la viande. Qui sommes-nous pour avoir le droit de vie et de mort sur des êtres vivants, conscients et sensibles ? Fermons cet abattoir ! Signez la pétition pour appuyer cette demande.
Merci de ne pas les oublier.
P.-S. Si, comme moi, ces images vous bouleversent, vous pouvez agir concrètement. En choisissant de ne plus manger les animaux, vous faites un pas fort et juste. Découvrez des alternatives à la viande et des recettes.
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