Le préfet de la Savoie ferme l’abattoir de Maurienne !
Pour les animaux, ne lâchons rien
Bonjour
Hier, nous avons dévoilé une enquête bouleversante sur l’abattoir de Maurienne, en Savoie. Un lieu où le sang, la souffrance et la terreur sont omniprésents.
Grâce à ces images et face aux « constats de non-conformité » à la réglementation sur la protection animale, la préfecture de Savoie a aussitôt ordonné la suspension de l’abattoir.
Cette décision est une première victoire : merci à vous qui relayez nos enquêtes, signez nos pétitions, faites des dons. Cette victoire est la vôtre.
Mais ce n’est pas fini. Comment cet abattoir a-t-il pu fonctionner dans de pareilles conditions ? Comment les services vétérinaires ont-ils pu fermer les yeux sur des vaches et des moutons abattus conscients, parfois découpés encore vivants ?
L’artiste Suzane, qui présente cette enquête, nous partage ce message poignant :
« Les mots auraient pu suffire pour décrire la cruauté et la barbarie de cette enquête mais les images, celles que l’on ne veut pas voir, celles dont on ne veut pas parler, celles que l’on trouve trop insupportables, et devant lesquelles on ferme les yeux, ces images m’ont aidé moi-même à prendre conscience. Je ne ferme plus les yeux. »
Comme elle, j’espère que votre réaction n’est pas de fermer les yeux, ni de vous décourager, mais au contraire, de tout faire pour que cela change.
Défendre les animaux est un travail long et difficile. L214 a besoin de votre soutien.
Un recours contre l’État
« Il y a des petits agneaux là-bas, ils sont trop mignons, [...] vaut mieux pas trop les regarder. »
Ces mots ont été prononcés par la vétérinaire chargée de la « protection animale » à l’abattoir de Maurienne. Bien qu’ils soient « trop mignons », ces animaux ont été tués dans des conditions atroces, tout comme les autres.
C’est d’autant plus scandaleux qu’en 2016, un rapport d’inspection de cet abattoir mentionnait déjà de graves non conformités. 8 ans après, la situation perdure et a même empiré !
Depuis, plus de 50 000 animaux ont été tués dans des conditions qui ne respectent pas la réglementation. Il aura fallu notre enquête pour que des mesures soient enfin prises.
Les services vétérinaires de la préfecture savaient. Leur inaction est inadmissible. C’est pourquoi nous engageons un recours contre l'État pour ses graves défaillances.
Malgré ces obstacles, notre désir de justice et notre détermination à défendre les animaux restent intacts. Et vous ?
Votre générosité est essentielle pour que nous puissions continuer notre travail.
Enquête après enquête, nous mettons en lumière les violences subies par les animaux dans les élevages et les abattoirs. Grâce à votre aide, nous y mettrons fin un jour.
Je vous remercie sincèrement pour votre engagement à nos côtés,
Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes
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P.-S. Si vous êtes imposable, 66 % de vos dons à L214 sont déductibles de votre impôt sur le revenu. Un don de 100 € vous coûte réellement 34 € après la réduction d'impôt. Merci pour votre soutien.
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