Le préfet de la Savoie ferme l’abattoir de Maurienne !
Pour les animaux, ne lâchons rien
Bonjour
Hier, nous avons dévoilé une enquête bouleversante sur l’abattoir de Maurienne, en Savoie. Un lieu où le sang, la souffrance et la terreur sont omniprésents.
Grâce à ces images et face aux « constats de non-conformité » à la réglementation sur la protection animale, la préfecture de Savoie a aussitôt ordonné la suspension de l’abattoir.
Cette décision est une première victoire : merci à vous qui relayez nos enquêtes, signez nos pétitions, faites des dons. Cette victoire est la vôtre.
Mais ce n’est pas fini. Comment cet abattoir a-t-il pu fonctionner dans de pareilles conditions ? Comment les services vétérinaires ont-ils pu fermer les yeux sur des vaches et des moutons abattus conscients, parfois découpés encore vivants ?
Un recours contre l’État
« Il y a des petits agneaux là-bas, ils sont trop mignons, [...] vaut mieux pas trop les regarder. »
Ces mots ont été prononcés par la vétérinaire chargée de la « protection animale » à l’abattoir de Maurienne. Bien qu’ils soient « trop mignons », ces animaux ont été tués dans des conditions atroces, tout comme les autres.
C’est d’autant plus scandaleux qu’en 2016, un rapport d’inspection de cet abattoir mentionnait déjà de graves non conformités. 8 ans après, la situation perdure et a même empiré !
Depuis, plus de 50 000 animaux ont été tués dans des conditions qui ne respectent pas la réglementation. Il aura fallu notre enquête pour que des mesures soient enfin prises.
Les services vétérinaires de la préfecture savaient. Leur inaction est inadmissible. C’est pourquoi nous engageons un recours contre l'État pour ses graves défaillances.
Enquête après enquête, nous mettons en lumière les violences subies par les animaux dans les élevages et les abattoirs. Grâce à votre aide, nous y mettrons fin un jour.
Je vous remercie sincèrement pour votre engagement à nos côtés,
Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes
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