Scènes de chaos au poste d’abattage
Des cochons terrifiés s’enfuient et luttent pour leur vie
Bonjour ,
L214 révèle aujourd’hui une nouvelle enquête sur les terribles conditions de mise à mort des animaux à l’abattoir intercommunal de Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne).
Rien ne fonctionne correctement sur la chaîne d’abattage. Les images montrent des cochons mal maintenus au moment de leur étourdissement, qui atterrissent encore conscients sur leurs congénères en pleine saignée. Terrorisés, certains arrivent à s’échapper mais ils sont vite ramenés sous la violence des chocs électriques puis égorgés. Des animaux sont suspendus alors qu’ils sont encore sensibles et conscients.
Matériel de contention et d’étourdissement défectueux, amateurisme des opérateurs… le chaos que nous avons découvert dans cet abattoir est source de grandes souffrances physiques et psychologiques pour les animaux, pleinement conscients de ce qui les attend.
Les images de cette vidéo sont difficiles.
Vous pouvez partager cette vidéo sans la regarder.
Partagez massivement cette vidéo pour que cet abattoir ferme au plus vite !
Nous demandons la fermeture en urgence de l’abattoir de Boulogne-sur-Gesse, pour ses pratiques inacceptables et contraires à la réglementation sur la mise à mort des animaux.
Nous avons également porté plainte pour mauvais traitements auprès du procureur de la République de Saint-Gaudens.
Des millions d’euros pour s’agrandir, pas pour protéger les animaux
La préfecture avait fermé cet abattoir en avril suite au mauvais respect « des règles d’hygiène, de protection animale et environnementale ». Un mois plus tard, assurant que des mesures correctives avaient été mises en place, elle a autorisé sa réouverture, alors qu’un budget de 6,5 millions d'euros va être débloqué pour sa mise aux normes.
Cherchez la logique, je n’ai pas trouvé. Nos images tournées en juillet montrent des pratiques d’abattage encore totalement défaillantes. Les travaux d’agrandissement prévoient une nouvelle halle d’abattage mais ne débuteront qu’en 2025. Il est inadmissible que ce vieil abattoir, créé dans les années 1970 et destiné à être réhabilité en lieu de formation, puisse fonctionner en l'état ! Son activité doit cesser. Ne l’oublions pas : on ne peut pas tuer avec respect un être sensible que l’on veut réduire à l’état de viande.
Merci de nous lire et d’être à nos côtés,
Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes
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