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Lettre d'info L214

Extrêmes souffrances des animaux à l’abattoir de Bazas

Demandez sa fermeture immédiate

L214 dévoile aujourd’hui une nouvelle enquête terrible.

Les images, commentées par l’écrivain et philosophe Tristan Garcia, ont été tournées à l’abattoir de Bazas en Gironde. Elles montrent des pratiques et des installations non conformes à la réglementation qui entraînent des souffrances extrêmes.

Des cochons, des vaches, des agneaux, subissent l’horreur avant de mourir : coups d’aiguillon dans l’anus et les yeux, étourdissements ratés, animaux suspendus et saignés encore conscients…

L’abattoir abat des animaux majoritairement issus d’élevages en plein air, locaux, et même Label Rouge et Bio. La viande est surtout vendue en direct des producteurs, ainsi qu’en boucherie et supermarché. IGP Bœuf de Bazas, IGP et Label Rouge Bœuf de Chalosse, IGP Agneau de Pauillac, Agriculture Biologique. Tous ces labels cachent les immenses souffrances subies dans cet abattoir.


Ces images, très difficiles à regarder, sont nécessaires pour stopper ces horreurs. Vous pouvez signer la pétition adressée à Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, et à Étienne Guyot, préfet de la Gironde, sans regarder la vidéo.

Votre signature est très importante : demandez avec nous la fermeture urgente de cet abattoir et l’instauration d’un droit de visite des abattoirs par les parlementaires.

Vidéo

Vous pourrez choisir de regarder la vidéo avec les images brutes ou une version filtrée.



De graves infractions et des animaux en souffrance

Dans ce « petit abattoir local », les cadences sont moins intenses que dans certains gros abattoirs. Pourtant, cela reste horrible. Les équipements sont inadaptés à la plupart des animaux, ce qui engendre des souffrances supplémentaires - alors qu’elles sont déjà immenses :

  • des animaux reçoivent plusieurs coups de pistolet à tige perforante avant d’être vraiment étourdis, là où seul coup devrait être utilisé ;
  • des animaux sont conscients au moment de la saignée ;
  • des animaux sont saignés sans être préalablement suspendus ;
  • des moutons encore vivants voient leurs congénères se faire tuer sous leurs yeux ;
  • des aiguillons provoquant des chocs électriques sont mis dans les yeux ou dans l'anus des animaux ;
  • des animaux terrorisés tentent de fuir, en vain.

Cette liste est loin d’être exhaustive. Pourtant, un vétérinaire d’État, dont la fonction est bien identifiable sur les images, est présent au moment de la mise à mort des animaux. La situation est chaotique, mais il n’intervient pas.

Pire encore. Un rapport des services vétérinaires de 2016 avait déjà identifié les dysfonctionnements et les graves infractions. 7 ans plus tard, rien n'a changé. Les services de l’État laissent faire.


Plainte déposée pour cruauté et sévices graves

Nous portons plainte contre l’abattoir pour cruauté et sévices graves commis envers des animaux auprès du procureur de la République de Bordeaux.

Nous déposons aussi un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bordeaux pour manquement à sa mission de contrôle de l’application de la réglementation.

Nous demandons à la justice de sanctionner sévèrement les gestionnaires de l’abattoir et les services vétérinaires du département. Des peines dissuasives s’imposent.


Ouvrons les yeux

Picto citation
« Parfois il faut voir pour savoir. Certains d’entre vous savent quelles sont les conditions d’abattage d’animaux en France, beaucoup l’ignorent encore. Même si c’est difficile, il faut le montrer. »
Tristan Garcia, écrivain et philosophe

Comme Tristan, nous vous invitons à partager le plus largement possible cette enquête. Chaque partage lui donne plus de force. Chaque partage nous rapproche de la fermeture de cet abattoir.

Nous comptons sur votre mobilisation pour signer la pétition et diffuser cette enquête.

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L’abattoir de Bazas est censé être un modèle de ce qui se fait de mieux : circuits courts, viande locale, bio, labellisée. Pourtant, la souffrance extrême des animaux est indéniable et les services vétérinaires de l’État totalement inopérants. C’est une constante, enquêtes après enquêtes. Prendre la sensibilité des animaux au sérieux nécessite d’écarter la viande de nos assiettes.

Merci d’agir à nos côtés,
L’équipe de L214

P.-S. Pour les personnes désireuses de ne plus participer à ces souffrances mais qui se demandent comment faire, cette page explique comment remplacer la viande.

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Le meilleur moyen pour réduire les souffrances des animaux est de les laisser hors de nos assiettes.

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