Manger végétal est 6 fois plus efficace pour l’environnement que de consommer bio et local selon Carbone 4, et il faut 4 fois plus de terrain pour nourrir une personne ayant une consommation importante de viande que pour nourrir une personne végane selon l’ADEME.
En plus d’engendrer d’inacceptables souffrances pour les animaux, l’élevage intensif, qui représente 80 % de la production française, a de nombreux impacts sur l’environnement. Une chose est sûre : l’élevage de tant d'animaux ne peut être considéré comme une pratique durable. Nous devons réduire drastiquement la production de viande, de lait et d'œufs.
Ça tombe bien, la Commission européenne a ouvert une consultation publique pour « assurer la durabilité du système alimentaire de l’Union et intégrer la durabilité dans toutes les politiques liées aux denrées alimentaires ».
Dites à la Commission européenne que bien des pratiques d’élevage ne sont pas durables
Les consultations de la Commission européenne visent à recueillir les avis de citoyennes et citoyens, d’entreprises et d’ONG sur un chantier législatif en cours. Trop peu de personnes y répondent. C’est pourquoi nous avons besoin de vous : la Commission doit entendre votre voix.
Prévoyez 20 minutes, et installez-vous confortablement. Nous avons concocté un tutoriel vidéo pour vous aider à répondre aux questions. Vous pouvez aussi utiliser les champs libres pour envoyer un message clair à la Commission : les produits issus de l’élevage, et particulièrement ceux issus des systèmes intensifs, n’ont pas leur place dans un « système alimentaire durable ».
L’enjeu est grand : grâce à votre participation, l’UE entendra d’autres voix que celles des lobbies de l’élevage !
En plus du tutoriel, voici un récapitulatif des réponses que nous vous suggérons de donner aux questions particulièrement importantes.
Question 1 : « tout à fait d’accord » partout.
Question 5 : expression libre. Vous pouvez lister à votre souhait les obstacles à la transition vers des pratiques plus durables : par exemple, la politique agricole commune subventionne l’élevage et la pêche intensifs, l’UE subventionne les publicités pour consommer de la viande ou du lait, il n’existe pas de politique volontariste de réduction de la production et de la consommation de viande, etc.
Question 6 : « insuffisamment » partout.
Question 8 : « tout à fait d’accord » partout.
Question 9 : « très important » partout.
Question 20 : « tout à fait d’accord » pour l’option végétale dans la restauration collective.
Question 21 : « tout à fait d’accord » à « Lors de l’élaboration de politiques ayant une incidence sur les prix des denrées alimentaires (comme les mécanismes de subvention et la fiscalité), les autorités compétentes devraient examiner comment ces politiques peuvent encourager une plus grande consommation de grains entiers de céréales, de légumes, de fruits, de légumineuses et de fruits à coque ainsi qu’une plus faible consommation de viande rouge et d’aliments riches en sucres, en sel et en graisses saturées ».
L’impact environnemental de l’élevage
Selon un rapport de la FAO de 2013, l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, soit davantage que tous les transports réunis. Greenpeace affirme que l’élevage bovin est responsable à 65 % de la destruction de la forêt amazonienne, et est une cause majeure de déforestation et de perte de biodiversité.
Les émissions d’ammoniac entraînent des pluies acides. Elles sont à 95 % d’origine agricole, dont 80 % proviennent de l’élevage. La pollution liée à l’ammoniac a amené les Pays-Bas en septembre 2021 à annoncer une réduction de 30 % de leur cheptel.
L’élevage intensif provoque l'infiltration des nitrates dans les nappes phréatiques et met souvent en péril les réserves d’eau potable. Selon Greenpeace, en Bretagne, l’élevage engendre des concentrations de nitrates par litre d’eau qui sont près de 10 fois supérieures à une situation sans pollution humaine. La prolifération d’algues vertes qui en résulte asphyxie la faune et la flore du littoral.
Pour toutes ces raisons, et au vu de l'immense souffrance des animaux dans les élevages, votre participation à cette consultation est cruciale. Nous comptons sur vous.
Merci pour votre mobilisation !
L'équipe de L214
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Le meilleur moyen pour réduire les souffrances des animaux est de les laisser hors de nos assiettes.
