Opposons-nous à l’agrandissement d’un élevage intensif de cochons
Un élevage intensif de cochons menace de s’agrandir à Montsuzain et Ortillon (Aube). Plus de 5 000 cochons supplémentaires (truies, verrats, porcelets) y seront engraissés avant d’être envoyés à l’abattoir. Vous pouvez dire non à ce projet en écrivant à la préfecture de l’Aube (voir modèle ci-dessous).
L’enfer promis pour des milliers de cochons tous les ans
Un projet d’extension d’un élevage intensif de cochons est en préparation à Montsuzain et à Ortillon.
Si ce projet voit le jour, plus de 25 500 cochons (truies, verrats, porcelets), en présence simultanée, seront élevés sur un sol bétonné et ajouré (caillebotis), au-dessus de leurs déjections, et enfermés sans jamais avoir accès à l’extérieur. Cela représente 5 000 cochons de plus qu’actuellement.
Les animaux détenus dans les élevages intensifs vivent un enfer : enfermement à vie, promiscuité, maladies, stress... Sans compter l'impact de ce type d’élevage sur l'environnement et la santé publique.
Vous pouvez dire non à ce projet, de chez vous. C’est simple et cela prend quelques minutes seulement.
Aidez-nous à stopper le projet !
Une enquête publique a été ouverte et vous pouvez faire part de votre avis jusqu’au jeudi 17 juin, 19 h :
1 – de vive voix à monsieur Guy-André Motus, commissaire enquêteur en charge du dossier, lors de sa prochaine permanence qui se tiendra à la mairie de Montsuzain, le jeudi 17 juin 2021, de 17 h à 19 h.
2 – par courrier postal. Nous vous proposons ci-dessous un modèle que vous pouvez personnaliser. Vous pouvez aussi rédiger votre propre observation. Votre courrier aura plus d’impact s’il est courtois et factuel.
Le courrier papier est à envoyer à :
M. Guy-André Motus, commissaire enquêteur - SCEA de Promontval
Mairie de Montsuzain
9 rue du stade
10150 Montsuzain
3 – par mail à la préfecture :
Objet : Dossier SCEA de Promontval
Monsieur,
Je souhaite manifester mon opposition à l’agrandissement du projet d’élevage intensif de cochons sur les communes de Montsuzain et Ortillon, dans l’Aube.
L’objectif de ce projet est de produire du porc sous plusieurs chartes et labels : HERTA filière Préférence et Label Rouge. Une récente enquête de l’association L214 (L214.com/herta-2020) a montré que les élevages « Préférence » Herta ne sont pas respectueux des animaux et sont ni plus ni moins des élevages intensifs standards. Des élevages sordides où les animaux passent une vie de souffrance.
Si ce projet voit le jour, plus de 5 000 cochons supplémentaires seront enfermés sans avoir aucun accès à l’extérieur.
Les porcelets destinés à l’engraissement sont entassés et élevés sur caillebotis intégral, un sol de béton ajouré pour laisser passer leurs déjections qui émettront de l'ammoniac. Les truies reproductrices sont, quant à elles, maintenues plus de la moitié de leur vie dans des cages individuelles étroites qui ne leur permettent même pas de se retourner.
Pour limiter les conséquences des agressions dues à des conditions de vie inadaptées, les cochons subissent dès leur plus jeune âge des mutilations extrêmement douloureuses, réalisées sans anesthésie : meulage des dents, coupe de la queue.
Les conditions d'élevage sont propices au développement de parasites et d’inflammations cutanées. Des traitements médicamenteux et des vaccinations deviennent indispensables pour y remédier. Leur usage massif dans les élevages contribue grandement à la prolifération de souches bactériennes résistantes.
L’impact environnemental des élevages intensifs est également conséquent et aujourd’hui bien documenté : pollution des sols, de l'eau et des nappes phréatiques, de l'air… Les élevages contribuent aux émissions de gaz à effet de serre, de nitrates, ainsi qu’à la déforestation (causée majoritairement par la culture d’aliments à destination des animaux d’élevages intensifs).
L’élevage intensif est en soi un facteur de risque pour la santé humaine. Le nombre énorme d’animaux élevés en confinement et dotés d’une variabilité génétique très pauvre crée les conditions idéales pour l’émergence et la propagation de nouveaux pathogènes.
Enfin, ce projet va à l’encontre de la volonté sociétale. En effet, 88 % des Français se disent opposés à l’élevage intensif, et aujourd’hui plus d’un million de personnes soutiennent le référendum pour les animaux. Une mesure phare de ce dernier concerne la fin de l’élevage intensif et l’interdiction de construire de nouveaux élevages ne permettant pas l'accès à l'extérieur aux animaux.
Pour toutes ces raisons, je vous demande de donner une réponse défavorable à ce projet.
Cordialement,
Prénom, nom, ville de résidence, département
Merci pour votre mobilisation !
L'équipe L214
P.-S. Vous recevez ce mail parce que vous avez entré un code postal de l’Aube, de la Marne, de la Haute-Marne ou de la Meuse lors de votre inscription à notre lettre d'information. Si vous avez changé d'adresse, vous pouvez mettre à jour votre code postal.
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