Chers lecteurs et lectrices,

Dans quelques semaines, les bancs de l'Assemblée nationale se videront, les élus suspendront leurs travaux et certains d'entre nous profiteront de quelques jours de repos ou de dépaysement. Avant la trêve estivale, le mois de juin nous offre de multiples occasions de venir en aide aux animaux, d'exprimer notre soutien envers ceux qui ne voient pas le soleil, d'être la voix de ceux qui n'en ont pas.

Je vous invite à rejoindre ce moment fort et précurseur qu'est la Marche pour la fermeture des abattoirs. Depuis chez vous, vous pouvez aussi sonner les cloches aux supermarchés français qui, derrière des paroles rassurantes, continuent de vendre de la viande de chevaux maltraités alors qu'en Suisse, des engagements sont pris.

Les animaux comptent sur nous,

Marche pour la fermeture des abattoirs : c'est samedi !

Paris • Sam. 14 juin, place de la République, à 13h30

« Tu ne lèveras point la main contre ton frère,
Et tu ne verseras aucun sang sur la terre,
Ni celui des humains, ni celui des troupeaux,
Ni celui des poissons, ni celui des oiseaux. »
Alphonse de Lamartine.

Dans plusieurs grandes villes du monde, nous marcherons samedi vers un monde plus juste. Parce que tuer les animaux n'est pas une nécessité ; parce qu'ils ont des émotions, parce qu'ils sont conscients et qu'ils tiennent à leur vie, nous sommes convaincus que les droits des animaux constitueront la prochaine évolution profonde de notre société. Mais les animaux ne peuvent se défendre eux-mêmes. Soyons leur voix pour que vienne le jour de leur libération.

Pour se rendre à la Marche

L214 organise des départs en car dans plusieurs villes :

Escales : Dardilly, Chalon, Beaune, Auxerre → Je réserve ma place

Escales : Tournai, Lille → Je réserve ma place

Escales : Laval, Le Mans Covoiturages : Vannes, Redon, Lannion, Saint Brieuc, Lamballe (nous écrire). → Je réserve ma place

→ Je ne peux pas participer : j'aide par un don à financer les cars

Statut des animaux :
renforcer la loi

Le 15 avril, l'Assemblée nationale désignait enfin les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité » dans le Code civil. Malheureusement, l'évolution n'est qu'apparente, puisque les animaux restent soumis au « régime des biens corporels ».

Le 3 juin, la députée Geneviève Gaillard, accompagnée d'autres élus, a présenté une nouvelle proposition pour faire évoluer le statut des animaux. Cette dernière ne remet pas en question l'exploitation des animaux, mais apporterait toutefois quelques avancées, comme la condamnation des actes de cruauté exercés sur des animaux sauvages, qui pour l'heure ne bénéficient d'aucune protection légale.

→ Je signe la pétition de 30 Millions d'amis

Maltraitance des chevaux :
une enseigne suisse s'engage

En mars dernier, L214 a présenté une enquête sur la filière viande chevaline en provenance d'Amérique. Le Canada, le Mexique, l'Argentine et l'Uruguay fournissent aux supermarchés français une grande partie de la viande chevaline présente dans les rayons.

L'enquête montre la condition déplorable des chevaux, la brutalité du transport et de l'abattage, l'absence de traçabilité et les risques sanitaires associés. Notre pétition adressée aux supermarchés a recueilli près de 120 000 signatures. Toutefois aucun supermarché français n'a pris d'engagement et la viande de ces animaux continue de remplir les rayons.

Ce n'est pas le cas de la Suisse où l'on prend la protection des animaux et des citoyens plus au sérieux. L'enseigne Migros vient d'annoncer la rupture de son contrat avec son fournisseur canadien. Plus tôt, les supermarchés Denner et Spar avaient déjà annoncé la suspension de leurs approvisionnements.

→ Je demande aux supermarchés français de prendre leurs responsabilités