L214 s’est associée à Tierschutzbund Zürich (TSB/AWF), Animals Angels’ USA, GAIA, Eyes on Animals pour mener une vaste enquête en 2012, 2013 et 2014 aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Uruguay et en Argentine, principaux pays fournisseurs de viande de cheval des supermarchés français.
Un constat implacable : c’est le cauchemar pour les chevaux en fin de carrière. Considérés comme inutiles ou encombrants, ils sont bradés pour la boucherie.
Et le dernier voyage est un enfer :
- des chevaux vieux et malades en attente dans d’immenses feedlots, exposés aux rudes conditions climatiques, sans aucun soin,
- des chevaux épuisés par des transports de plus de 24 h, pendant lesquels ils ne reçoivent ni soins, ni eau, ni nourriture,
- des chevaux tombés à terre dans les bétaillères, piétinés par les autres, des coups, des morsures, des chocs électriques,
- des chevaux agonisants abandonnés à même le sol des abattoirs,
- des chevaux paniqués poussés vers le box d’abattage par des ouvriers brutaux.
Ceux qui ont résisté ont le crâne percuté par un matador à l’abattoir, ils s’écroulent, meurent, et beaucoup viennent garnir les rayons des supermarchés en France. Plus de 60 % de la viande chevaline importée en France provient du continent américain, soit plus de 9 000 tonnes.
Pour en savoir plus, lire « Viande de cheval : nouveau scandale – Enquête en Amérique chez les fournisseurs des supermarchés français ».