Le 11 novembre, Martin a adressé ce message à la liste Freedom :
Paula a traduit [[en anglais]] le résultat d’une discussion que nous avons eue avec trois juristes sur l’interprétation de l’article 278a qui ressort du jugement de la Cour suprême. C’est dramatique. Vous pouvez en prendre connaissance à cette adresse :
https://www.vgt.at/presse/news/2008/news20081104_1_en.php
Il semble que maintenant la seule voie ouverte pour empêcher la condamnation et la destruction du mouvement des droits des animaux en Autriche soit de changer l’article 278a du code pénal.
Ce soir, nous avons une réunion à Vienne pour discuter des moyens d’y parvenir.
Je travaille dur pour influer sur autant de « leaders d’opinion » que possible. A cette fin, j’envoie beaucoup de courriers, je parle à des politiques, je voyage à travers le pays et donne des conférences dans les universités sur la question, j’aide à organiser des débats publics sur le sujet, avec la participation de politiques, de militants, de professeurs d’université, etc.
La situation n’est pas loin d’être désespérée. Une autre grosse menace est que les juristes m’ont appris qu’en cas de condamnation, les militants n’iraient pas seulement en prison. Ils devraient aussi payer la somme que la police a dépensé pour enquêter sur l’affaire (5 millions d’euros à ce jour), et peut être dédommager des entreprises. Ce qui reviendrait à ruiner les condamnés pour leur vie entière, et tout cela pour n’avoir rien fait d’autre que militer légalement pour les animaux !
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