Le préfet de l'Orne a autorisé l'extension de l'élevage. L214 et trois associations locales déposent un recours contentieux au tribunal administratif de Caen pour faire annuler cette décision.
Derrière les publicités Le Gaulois, Maître Coq, ou Marie se cache une triste réalité : des poulets enfermés toute leur vie en bâtiment, sans accès à l’extérieur. Ils vivent à même leur litière, gorgée de déjections, sans qu’elle ne soit nettoyée ni changée. Déplumés et souvent malades, de nombreux poulets ne survivent pas à ces conditions d’élevage.
LDC, leader de la cruauté depuis 1970
Le n° 1 français du poulet — le groupe LDC — a une grande responsabilité dans les souffrances que subissent les poulets. Propriétaire des deux premières marques de volailles en France (Le Gaulois et Maître Coq) qui comptent pour 40% du marché, ainsi que de la principale marque de plats cuisinés (Marie), LDC élève et abat chaque année des centaines de millions de poulets.
Tous les acteurs de la grande distribution tels que Carrefour, Lidl, Intermarché ou encore Aldi se sont engagés à respecter les critères minimums définis par l’ECC (European Chicken Commitment) et à garantir une part minimale d’élevages avec accès à l’extérieur dans leurs approvisionnements.
Des fabricants comme Fleury Michon ou Pierre Martinet se sont également engagés à bannir le pire de l’élevage intensif des poulets.
LDC et ses marques Le Gaulois, Maître Coq et Marie accusent un retard important en continuant de soutenir les pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets élevés pour leur chair : fortes densités, sélection génétique poussée à l’extrême, litière gorgée d’ammoniac…
LDC, il est temps de faire reculer les pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets en vous engageant à respecter les critères de l’ECC pour toutes vos activités et à garantir une part de plein air pour vos marques.
Merci pour les animaux.
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Stéphane Bern présente les images de L214 issues de l’intérieur d’un élevage intensif de Belforêt-en-Perche (Orne).
Sans étude d’impact sur l’environnement et en cours de procédure de demande d’autorisation, un exploitant d’un élevage de poulets, de dindes, de pintades a déjà commencé à remplir ses deux bâtiments avec des seuils qui dépassent les autorisations actuelles.
En vérité, c’est pour le groupe LDC que ces animaux sont nourris et abattus. C’est LDC qui encourage l’intensification et qui refuse de s’engager contre le pire de l’élevage intensif.
L214 porte plainte contre l’élevage et LDC pour mauvais traitements envers les animaux et exploitation d’une installation en violation du Code de l’environnement
Signez la pétition pour demander au groupe LDC d’écouter la majorité des Français et des Françaises en arrêtant de soutenir le développement du pire de l’élevage intensif. Vous pouvez aussi interpeller les enseignes qui commercialisent les produits LDC.
Les poulets passent leur courte vie dans des hangars sans jamais avoir accès à l’extérieur. Ils sont entassés à près de 20 par mètre carré.
Les poulets sont issus de la race Ross 308. Cette race a été créée pour que les oiseaux grossissent très vite mais cause d’importants problèmes de santé dont des troubles cardiaques et respiratoires ainsi que des problèmes musculo-squelettiques.
Les poulets vivent à même leur litière, gorgée de déjections, sans qu’elle ne soit nettoyée ni changée. Déplumés et souvent malades, de nombreux poulets ne survivent pas à ces conditions extrêmes. Les autres partent à l’abattoir au bout de 32 jours à peine.
Envoyez un e-mail aux enseignes qui commercialisent les produits LDC pour qu’elles demandent un engagement du groupe aux critères du European Chicken Commitment.
Le préfet de l'Orne a autorisé l'extension de l'élevage. L214 et trois associations locales déposent un recours contentieux au tribunal administratif de Caen pour faire annuler cette décision.
L214 dévoile des images issues d'un élevage de poulets et de dindes LDC à Belforêt-en-Perche dans l’Orne.
Lire notre communiqué de presse
Dans l’Orne, un élevage de poulets et de dindes LDC est en demande d’extension, mais exploite déjà plus d’animaux qu’autorisé.
L214 porte plainte contre l'élevage et LDC pour mauvais traitements envers les animaux (article L215-11 du Code rural) et exploitation d’une installation en violation de l’article L173-1 du Code de l’environnement (qui vise le fait de ne pas avoir procédé aux démarches administratives requises dans le cadre d’une ICPE).