Le préfet du Morbihan prononce la fermeture administrative de l'élevage.
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Ces images ont été filmées dans deux sites d’une exploitation porcine appartenant au même éleveur situés dans les communes de Malansac et Trédion (Morbihan, Bretagne). L’état catastrophique de l’exploitation laisse imaginer qu’elle est à l’abandon. La viande issue des animaux de cette exploitation est commercialisée dans les magasins E.Leclerc.
→ L214 demande à l’enseigne de stopper son approvisionnement avec cet exploitant, et de tourner le dos aux pires pratiques d’élevage en s’engageant sur le Pig Minimum Standards (PMS).
Depuis 2022, l’élevage a fait l’objet de 3 contrôles du service environnement de la DDPP rattaché à la préfecture du Morbihan. Celui-ci a relevé des non-conformités concernant le traitement des effluents, le suivi sanitaire et la propreté des locaux. Un arrêté préfectoral de mise en demeure a été pris en juillet 2023 à l’encontre de l’exploitant, qui ignore les demandes de mise en conformité adressées par l’administration.
→ L214 demande au préfet du Morbihan la fermeture immédiate de cette exploitation.
Des animaux sont amaigris, blessés ou malades. Ils présentent des diarrhées, des hernies, des abcès ou des plaies.
Des animaux pataugent et agonisent dans leurs déjections, qui débordent de la fosse (cuve sous le caillebotis).
Des cadavres sont retrouvés aux 4 coins de l’élevage, certains sont momifiés. Des amas de corps morts s’empilent : un véritable charnier.
Des scènes terribles : morceaux de corps dans les auges, cochon à 3 pattes, sondes d’insémination artificielle laissées dans les organes de reproduction des truies…
Les bâtiments sont en ruine, l’air est viciée et l’environnement insalubre : murs qui s’effondrent, fuites d’eau, mangeoires et abreuvoirs encrassés, présence massive de poussière.
Le lisier s’écoule dans le milieu environnant. Un arrêté préfectoral a été pris en 07/2023, enjoignant l’exploitant de remédier aux non-conformités relevées par les services de l’État, en vain.
Le préfet du Morbihan prononce la fermeture administrative de l'élevage.
Michel-Édouard Leclerc condamne la maltraitance animale. Il réagit à l'enquête sur X, LinkedIn et sur son blog. L214 lui répond.
Lire sa réaction et notre réponse
L'abattoir Kermené (E.Leclerc) affirme ne plus travailler avec cet exploitant depuis 1 mois.
L214 demande à la préfecture du Morbihan la fermeture administrative de l'exploitation.
L214 publie une enquête d'une exploitation porcine située en Bretagne, la situation pour les animaux est catastrophique.
Lire notre communiqué de presse
Voir la galerie photos
L214 porte plainte auprès du procureur du tribunal judiciaire de Vannes pour mauvais traitements.
L214 demande à E.Leclerc de se désengager de cette exploitation et de refuser les pires pratiques d'élevage en rejoignant le Pig Minimum Standards.
Mise à jour au 8 mars :
Le préfet du Morbihan prononce la fermeture de l’élevage.
Mise à jour au 7 mars :
Depuis la publication de l’enquête, E.Leclerc a déclaré à la presse avoir stoppé sa collaboration avec l’élevage en question : nous nous en félicitons, mais ce n’est pas suffisant.
En l’absence d’un engagement ferme à respecter le Pig Minimum Standards (PMS) pour l’ensemble de ses approvisionnements, certaines pratiques observées dans cet élevage se perpétuent dans les autres élevages de cochons fournissant le groupe : coupe des queues, meulage des dents, claquage comme méthode de mise à mort, enfermement des truies dans des cages…
Par ailleurs, la question des contrôles des élevages par l’État comme par les distributeurs se pose : il est inadmissible de compter sur les citoyens ou les associations pour révéler des non-conformités graves, ayant des conséquences sur les animaux, et il est très problématique d’attendre que ces situations se dégradent à ce point pour agir. Si E.Leclerc s’était engagé à respecter les critères du PMS, qui incluent non seulement la fin des pratiques les plus cruelles de l’élevage intensif des cochons, mais également le respect de la réglementation européenne en élevage et la mise en place de contrôles réguliers, les cochons de l’élevage du Morbihan dont nous révélons les images aujourd’hui n’auraient pas eu à subir de telles souffrances.
Notre demande reste donc la même : suite à la situation révoltante révélée par l’enquête dans un élevage fournissant E.Leclerc, nous demandons à l’enseigne de s’engager à respecter les critères du PMS pour l’ensemble de ses approvisionnements. Nous demandons aussi la fermeture immédiate de l’élevage au préfet du Morbihan.
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Ces images filmées dans une exploitation du Morbihan en Bretagne montrent l’horreur.
L’état catastrophique de l’exploitation laisse imaginer qu’elle est à l’abandon. La viande issue des animaux est vendue dans les magasins E.Leclerc.
Les cochons vivent dans des conditions misérables :
Les animaux vivent dans des bâtiments en ruine, dans une atmosphère viciée et un environnement insalubre : murs qui s’effondrent, fuites d’eau, auges encrassées, poussière massive…
Les cochons sont notamment abattus à l’abattoir Kermené (filiale de E.Leclerc) à Mené dans les Côtes-d’Armor. L’abattoir approvisionne plus de 1 400 magasins et drives E.Leclerc (produits Tradilège, Saint-Azay et Côté Table de Marque Repère, et boucheries en magasins).
Demandons à E.Leclerc de stopper son approvisionnement avec cet exploitant, et de tourner le dos aux pires pratiques d’élevage en s’engageant sur le Pig Minimum Standards.
Destinataire : Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E.Leclerc