Élevage de canards en Mayenne
Surmortalité, faux plein air, cadavres brûlés : une ex-salariée témoigne

STOP à ces souffrances et à cette tromperie

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Canards en « plein air » LDC : STOP à cette souffrance et à cette tromperie !

« Ils ne ressemblent vraiment pas du tout aux affiches qu'on peut voir du canard heureux dans les champs. » Anaïs, ex-salariée de l’élevage et lanceuse d’alerte.

Le témoignage d'Anaïs et les vidéos tournées dans cet élevage sont sans appel : ces canards souffrent de leurs conditions d'élevage et n’ont pas accès à l’extérieur alors que c’est un élevage plein air. Ils vivent sur une litière jamais changée saturée d'urine et de fientes ; certains peinent à respirer et d'autres sont à l'agonie. En 50 jours, 155 canards sont morts dans l'un des deux bâtiments. Les cadavres sont brûlés ou jetés dans le champ du voisin, en toute illégalité.

Les canards de cet élevage sont abattus et commercialisés pour la viande par LDC, le numéro 1 de la volaille en France, qui détient notamment les marques Loué et Le Gaulois.

Il y a quelques mois, le groupe agroalimentaire avait signalé l’état critique des animaux provenant de cet établissement, sans pour autant rompre ni suspendre ses liens commerciaux avec l’élevage. Cette fois, LDC ne doit pas fermer les yeux : l'une de ses valeurs est la responsabilité, c'est ce que nous attendons d'eux.

Par ailleurs, nous demandons la fermeture définitive de l'élevage à Madame la préfète de la Mayenne.

Avec nous, demandons à LDC de stopper son approvisionnement avec cet exploitant et à la préfecture la fermeture de l'exploitation !

Pétition adressée à Philippe Gélin, président directeur général du groupe LDC, et à Marie-Aimée Gaspari, préfète de la Mayenne.

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    Surmortalité, faux plein air, cadavres brûlés : une ex-salariée témoigne

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    « On se moque un peu de tout le monde parce qu'ils ne sortaient jamais »

    Anaïs, salariée de l'élevage jusqu'en juin 2024

    L214 publie une enquête menée dans un élevage de plus de 5000 canards de chair à croissance rapide situé en Mayenne (Pays de la Loire). À l’origine du signalement, Anaïs, une ex-salariée de l’élevage.

    L’élevage appartient à un membre du bureau de la Chambre d’agriculture de Mayenne et ancien président de la FDSEA 53. La viande des canards de son élevage est commercialisée par le groupe LDC, qui détient notamment les marques Le Gaulois et Loué. Ils sont censés être élevés en plein air. Mais la réalité sur place est tout autre : ces canards n’ont pas accès à l’extérieur, ils vivent sur une litière jamais changée saturée d’urine et de fientes ; certains peinent à respirer et d’autres sont à l’agonie. En 50 jours, 155 canards sont morts dans l’un des deux bâtiments de l’élevage. Les cadavres sont brûlés ou jetés dans le champ du voisin, en toute illégalité.
    L214 porte plainte contre l’élevage pour mauvais traitements et abandon d’animaux, et contre l’abattoir SNV et le groupe LDC pour tromperie du consommateur.

    Anaïs a 27 ans, elle a été salariée de l’élevage d’octobre 2023 à juin 2024. Lorsqu’elle a été embauchée après avoir répondu à une annonce Pôle emploi, elle ne pensait pas être confrontée à autant de maltraitance animale et de négligence dans la tenue de l’élevage : « Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je m’attendais à avoir du bien-être animal mais ce n’était pas du tout respecté. Le travail était dur, parce que l’agricole, c’est un milieu dur, mais quand on aime les animaux, ce n’est pas un problème, on le fait. Ce qui m’a vraiment poussée à partir, c’est de voir autant d’animaux mourir. »

     

    Ne souhaitant pas passer sous silence les infractions et les souffrances des animaux dont elle a été témoin, Anaïs a aussi porté plainte. Une enquête serait en cours. Elle a aujourd’hui retrouvé un travail loin de la violence de l’exploitation des animaux.

    L214 publie une enquête menée dans un élevage de plus de 5000 canards de chair à croissance rapide situé en Mayenne (Pays de la Loire). À l’origine du signalement, Anaïs, une ex-salariée de l’élevage.

    L’élevage appartient à un membre du bureau de la Chambre d’agriculture de Mayenne, et ancien président de la FDSEA 53. La viande des canards de son élevage est commercialisée par le groupe LDC, qui détient notamment les marques Le Gaulois et Loué. Ils sont censés être élevés en plein air. Mais la réalité sur place est tout autre : ces canards n’ont pas accès à l’extérieur, ils vivent sur une litière jamais changée saturée d’urine et de fientes ; certains peinent à respirer et d’autres sont à l’agonie. En 50 jours, 155 canards sont morts dans l’un des deux bâtiments de l’élevage. Les cadavres sont brûlés ou jetés dans le champ du voisin, en toute illégalité.
    L214 porte plainte contre l’élevage pour mauvais traitements et abandon d’animaux, et contre l’abattoir SNV et le groupe LDC pour tromperie du consommateur.

    Anaïs a 27 ans, elle a été salariée de l’élevage d’octobre 2023 à juin 2024. Lorsqu’elle a été embauchée après avoir répondu à une annonce Pôle emploi, elle ne pensait pas être confrontée à autant de maltraitance animale et de négligence dans la tenue de l’élevage : « Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je m’attendais à avoir du bien-être animal mais ce n’était pas du tout respecté. Le travail était dur, parce que l’agricole, c’est un milieu dur, mais quand on aime les animaux, ce n’est pas un problème, on le fait. Ce qui m’a vraiment poussée à partir, c’est de voir autant d’animaux mourir. »

     

    Ne souhaitant pas passer sous silence les infractions et les souffrances des animaux dont elle a été témoin, Anaïs a aussi porté plainte. Une enquête serait en cours. Elle a aujourd’hui retrouvé un travail loin de la violence de l’exploitation des animaux.

    STOP à ces souffrances et à cette tromperie

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    Canards en « plein air » LDC : STOP à cette souffrance et à cette tromperie !

    « Ils ne ressemblent vraiment pas du tout aux affiches qu'on peut voir du canard heureux dans les champs. » Anaïs, ex-salariée de l’élevage et lanceuse d’alerte.

    Le témoignage d'Anaïs et les vidéos tournées dans cet élevage sont sans appel : ces canards souffrent de leurs conditions d'élevage et n’ont pas accès à l’extérieur alors que c’est un élevage plein air. Ils vivent sur une litière jamais changée saturée d'urine et de fientes ; certains peinent à respirer et d'autres sont à l'agonie. En 50 jours, 155 canards sont morts dans l'un des deux bâtiments. Les cadavres sont brûlés ou jetés dans le champ du voisin, en toute illégalité.

    Les canards de cet élevage sont abattus et commercialisés pour la viande par LDC, le numéro 1 de la volaille en France, qui détient notamment les marques Loué et Le Gaulois.

    Il y a quelques mois, le groupe agroalimentaire avait signalé l’état critique des animaux provenant de cet établissement, sans pour autant rompre ni suspendre ses liens commerciaux avec l’élevage. Cette fois, LDC ne doit pas fermer les yeux : l'une de ses valeurs est la responsabilité, c'est ce que nous attendons d'eux.

    Par ailleurs, nous demandons la fermeture définitive de l'élevage à Madame la préfète de la Mayenne.

    Avec nous, demandons à LDC de stopper son approvisionnement avec cet exploitant et à la préfecture la fermeture de l'exploitation !

    Pétition adressée à Philippe Gélin, président directeur général du groupe LDC, et à Marie-Aimée Gaspari, préfète de la Mayenne.

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      « On se moque un peu de tout le monde parce qu'ils ne sortaient jamais »

      Anaïs, salariée de l'élevage jusqu'en juin 2024

      Photo de l'levage LDC en Mayenne vu du ciel.

      Faux plein air

      Les animaux n’ont pas accès au parcours extérieur : faute de clôtures en bon état, ils pourraient s’échapper de la parcelle. Anaïs rapporte : « Les canards sont censés être élevés en plein air. Les trappes qu’il y a sur le côté [des bâtiments], je ne les ai jamais vues ouvertes. »

      Cadavres de canards brûlés

      Les éleveurs ont l’obligation de remettre les corps des animaux morts ou tués en élevage aux services d’équarrissage qui s’occupent de leur collecte. Dans cette exploitation, il est demandé aux salariés de jeter les cadavres dans le champ du voisin ou de les brûler.

      Surmortalité : 155 morts en 50 jours

      Le 6 mai 2024, l’un des deux bâtiments recevait 2795 canetons. Le 27 juin, 2640 d’entre eux partaient à l’abattoir : 155 canards sont morts au cours des 50 jours d’élevage. Un chiffre 2,5 fois plus élevé que la mortalité moyenne pour ce type d’élevage.

      Conditions d’élevage désastreuses

      Enfermés dans un bâtiment délabré, sur un sol paillé souillé qui reste le même pendant 50 jours, un grand nombre de canards de cet élevage sont déplumés, halètent, agonisent, et meurent. Ils manquent parfois d’eau et de nourriture. Ils sont entassés dans des cages pour être envoyés à l’abattoir.

      Photo de l'abattoir LDC Château-Gontier

      Les canards sont abattus à l'abattoir LDC

      Le groupe LDC, n° 1 de la volaille, abat et commercialise les canards de cet élevage depuis son abattoir SNV à Château-Gontier-sur-Mayenne. LDC aurait déjà signalé l’état critique des animaux de cet élevage, sans pour autant rompre ses liens commerciaux avec lui.

      Photo des canards dans un espace clos et sombre.

      Canards de chair : production et consommation

      La France est parmi les 3 pays les plus consommateurs de canards au monde avec la Chine et le Vietnam. En 2023, la consommation française est repartie à la hausse : +13 % par rapport à 2022. Chaque année, 85 millions de canards sont tués dans les abattoirs français.

      Historique de l'enquête

      Mercredi 17 juillet 2024
      • La préfecture de la Mayenne a réagit à notre enquête : elle indique que l'élevage fait l’objet d’une attention particulière des services de l’État. Une inspection de l’exploitation aurait été réalisée le 14 juin 2024 au cours duquel des manquements auraient été relevés. L'éleveur aurait reçu une mise en demeure.
        Lire notre communiqué de presse

      • L'abattoir SNV où sont abattus les canards de cet élevage a reconnu : « Nous transformons depuis près de deux ans les canards de l’éleveur qui serait concerné. Nous avons détecté ces dernières semaines une irrégularité des poids des canards qui nous a amenés à demander au groupement de producteurs de mettre en place un plan d’action. »

      • Nous révélons des images d'un élevage de canards en Mayenne, et publie le témoignage d'une ex-salariée lanceuse d'alerte.
        Lire notre communiqué de presse
        Voir la galerie photos
      Mardi 16 juillet 2024

      L214 porte plainte contre l'élevage pour mauvais traitements et abandon, et contre l'abattoir SNV et le groupe LDC pour tromperie du consommateur.

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