Ces images montrent les pintades reproductrices d’un couvoir du groupe LDC. Inséminées pour produire des œufs fécondés, ces pintades sont entassées dans des cages, sans pouvoir ni se redresser, ni étendre leurs ailes. Certaines, blessées, sont laissées sans soin, d’autres ne survivent pas.
Poules pondeuses ou cailles serrées les unes contre les autres, lapins dont les pattes se coincent dans le sol grillagé, veaux laitiers séparés de leurs mères et isolés dans des boxes, truies qui ne peuvent que se lever ou se coucher… L’enfer des cages concerne de nombreuses espèces.
Pourtant, ce mode d’élevage est encore légal – et pour certains animaux, comme pour ces pintades reproductrices, il pourrait le rester si nous n’agissons pas : signons et relayons cette pétition !
Déjà … signatures !
Ces pintades produisent des « œufs à couver », c’est-à-dire des œufs fécondés. Leurs pintadeaux sont vendus à l’industrie de la viande.
Pour produire ces œufs, les femelles sont inséminées une à une avec la semence prélevée au préalable chez des animaux mâles.
Dans ce bâtiment, les cages s’étendent à perte de vue. Plus de 4 000 pintades y sont détenues, si serrées qu’elles ne peuvent pas étendre leurs ailes.
En essayant de se percher, les pintades se blessent entre elles. Les larges écorchures qu’elles ont parfois aux flancs se nécrosent petit à petit.
Pour stimuler la ponte, les pintades sont soumises à un éclairage artificiel de 15 heures par jour. Leur alimentation est rationnée.
Certaines pintades paraissent à bout de force, d’autres ne peuvent plus se lever et attendent la mort. Des cadavres sont laissés à l’abandon.
Le groupe LDC est connu pour ses marques Le Gaulois, Marie ou Maître CoQ. Plusieurs enquêtes ont déjà révélé les souffrances que les animaux endurent pour ce géant de l’agroalimentaire : poulets soumis à une sélection génétique extrême, chevreaux à l’engraissement, lapins agonisants… Il est urgent que LDC s’engage contre les pires pratiques de l’élevage intensif.
Jeudi 10 août
L214 révèle une nouvelle enquête dans un élevage de pintades reproductrices. C’est la première fois que ce mode d’élevage est filmé, alors même que la France représente 80 à 85 % de la production de pintades au niveau mondial.
Lire notre communiqué de presse
Mercredi 9 août
L214 porte plainte contre l’établissement Goubaud pour mauvais traitements sur animaux commis par un professionnel.
L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.
Des poules pondeuses ou des cailles, serrées les unes contre les autres dans des cages qui s’étendent à perte de vue, des lapins dont les pattes se coincent dans le grillage, de jeunes veaux laitiers séparés de leurs mères et isolés dans des boxes, des truies qui ne peuvent choisir qu’entre la position couchée ou debout… En France, de nombreux animaux n’ont pour horizon que les barreaux de leur cage.
Alors que l’élevage de pintades pour la viande se fait exclusivement au sol, une enquête de L214 dans un élevage de pintades reproductrices appartenant au groupe LDC a révélé que ces animaux sont eux aussi soumis à l’enfermement en cage. Dans cet environnement, les oiseaux ne peuvent ni se percher, ni voler, ni prendre des bains de poussière, ni même étendre leurs ailes.
Une attente citoyenne forte
L’association de défense des animaux CIWF et 170 autres associations, dont L214, se sont mobilisées pour réclamer l’interdiction des cages en Europe. Souvenez-vous : c’était en 2019, près d’1,5 million de personnes ont signé l’Initiative Citoyenne Européenne End the Cage Age (« Pour une nouvelle ère sans cage »).
En 2021, suite à cette mobilisation sans précédent, la Commission européenne s’est engagée à présenter, d’ici fin 2023, une proposition législative visant à supprimer progressivement, puis à interdire, l’utilisation de systèmes de cages dans toute l’Union européenne. Cette proposition devrait être incluse dans une révision de toute la législation européenne sur le « bien-être animal », attendue à l’automne. Nous craignons que certains animaux, comme ces pintades reproductrices, soient tout simplement oubliés et qu’il n’y ait aucune réglementation spécifique pour eux.
Il est urgent d’interdire les cages pour tous les animaux dans l’Union Européenne.
Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, qui représente la France au Conseil de l’Union européenne, doit entendre la volonté des citoyens et défendre l’interdiction des cages pour l’élevage de TOUS les animaux.
Signez la pétition pour que le ministre de l’Agriculture soutienne l’interdiction des cages en Europe !