Petit Biscuit x L214

Transport : des dindons
chargés à coups de pied

Stop Ă  ces violences : demandons aux autoritĂ©s de respecter la loi

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    Des méthodes inacceptables, de l'élevage à l'abattoir

    Ces dindes et dindons sont Ă©levĂ©s dans des conditions sordides : enfermĂ©s dans des bâtiments clos sans lumière naturelle ni accès Ă  l’extĂ©rieur, certains souffrent d’infection aux pattes, d’autres agonisent, tous ont Ă©tĂ© Ă©becquĂ©s (amputation du bec). Au moment du ramassage, leur souffrance est dĂ©cuplĂ©e par l’usage de cages inadaptĂ©es et non conformes : les animaux devraient pouvoir se tenir debout, leurs mouvements ne devraient pas ĂŞtre entravĂ©s et une ventilation au-dessus de leur tĂŞte devrait ĂŞtre garantie. Les oiseaux sont violemment manipulĂ©s pour ĂŞtre chargĂ©s : attrapĂ©s par les ailes ou les pattes, tassĂ©s Ă  coups de pied, entassĂ©s les uns contre les autres… Ils sont ensuite transportĂ©s, blessĂ©s pour la plupart, jusqu’à l’abattoir.

    Cette infraction Ă  la rĂ©glementation perdure en l’absence de volontĂ© de faire appliquer la lĂ©gislation par les diffĂ©rents maillons du système d’élevage intensif : Ă©levages, sociĂ©tĂ©s de ramassage, entreprises de transport, services vĂ©tĂ©rinaires de l’État et abattoirs… jusqu’aux institutions europĂ©ennes pourtant chargĂ©es de veiller Ă  l’application des lois europĂ©ennes.

     

    L214 avait déjà constaté cette infraction l’été dernier devant ce même abattoir. Après avoir déposé une plainte auprès de la Commission européenne, une plainte contre l’abattoir et un recours contre l’État, L214 attendait une mise en conformité effective des conditions de transport des dindes et dindons en France.

    Au vu de ce nouveau constat, l’association dĂ©nonce l’inertie des services de l’État et de la Commission europĂ©enne face Ă  ces violations de la rĂ©glementation. L’association porte plainte contre l’Ă©levage et auprès de la Commission europĂ©enne, et poursuit ses actions en justice contre l’abattoir et contre l’État.

    Trois eurodĂ©putĂ©s appuient la demande de rendez-vous de L214 avec la Commission europĂ©enne. L’objectif  est de rappeler les consĂ©quences sur les animaux de ces infractions, et de parvenir Ă  mettre en place un plan d’action pour que la France mette fin Ă  l’usage de ces cages.

    Le musicien Petit Biscuit apporte son soutien à cette enquête en commentant les images et en appelant à agir en faveur des animaux.

    Souffrance dans l'indifférence

    Lente agonie

    Les conditions de vie des animaux en élevage intensif entraînent des souffrances supplémentaires. Certains oiseaux agonisent à même le sol et seront transportés malades et/ou blessés.

    Violence du Ramassage

    Le ramassage est source de violence  pour les animaux : les employĂ©s les enfoncent dans les cages Ă  coups de pied. Ils ne peuvent ni se retourner ni replacer leurs ailes et leurs pattes.

    Cages non conformes

    Les cages utilisĂ©es sont non conformes : elles devraient permettre la position debout des animaux, garantir une ventilation au-dessus de leurs tĂŞtes, et ne pas entraver leurs mouvements.

    « Les images montrent un stress psychologique et physique considĂ©rable pour les animaux. [...] Leur manipulation brutale pose un problème majeur pour leur bien-ĂŞtre et provoque des souffrances inutiles. [...] D'un point de vue vĂ©tĂ©rinaire et pour respecter le bien-ĂŞtre animal, la pratique de chargement ainsi que la conception des cages doivent ĂŞtre fondamentalement remises en question pour Ă©viter les abus actuels que subissent les dindes et les dindons. [...] Cette pratique doit ĂŞtre arrĂŞtĂ©e. Â»
    Lire l'avis complet
    Marietheres Reinke
    vétérinaire et cofondatrice de Expertise for Animals

    3 eurodéputés aux côtés de L214

    Actualités

    28 juin 2022
    L214 et le musicien Petit Biscuit révèlent une nouvelle enquête sur le ramassage et le transport des dindes et dindons.

    L214 dépose une nouvelle plainte auprès de la Commission européenne.

    27 juin 2022
    L214 porte plainte contre l’Ă©levage auprès du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire, et complète sa plainte contre l’abattoir auprès du tribunal judiciaire de Lorient.

    Lire notre communiqué de presse 

    Logo L214

    L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.

    CrĂ©dit photo : refuge Groingroin (Bunty le dindon)
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    Stop à ces violences : demandons aux autorités de respecter la loi

    Après avoir vécu les uns sur les autres, dans un bâtiment clos, sans lumière naturelle, sans accès à l’extérieur, les dindes et dindons vivent un nouveau calvaire lors du chargement et du transport pour l’abattoir. Ils sont chargés dans des cages si petites que les employés les enfoncent de force, allant jusqu’à les tasser à coups de pied. Les dindes et dindons sont alors comprimés, certains sont blessés, et ne peuvent ni replacer leurs ailes ou leurs pattes dans une position naturelle, ni se retourner.

    Pourtant, la rĂ©glementation europĂ©enne exige qu’« un espace suffisant est prĂ©vu Ă  l’intĂ©rieur du compartiment […] afin de garantir une ventilation adĂ©quate au-dessus de la tĂŞte des animaux lorsqu’ils sont debout dans leur position naturelle, sans qu’en aucun cas leurs mouvements naturels puissent ĂŞtre entravĂ©s ». L214 interpelle depuis un an les autoritĂ©s françaises et europĂ©ennes Ă  l’aide d’enquĂŞtes Ă©tayĂ©es montrant les consĂ©quences de cette infraction sur les animaux. Mais personne ne bouge.

    Au vu de ces nouvelles images, L214 porte plainte contre l’élevage, complète sa plainte contre l’abattoir et son recours contre l’État, et dépose une nouvelle plainte auprès de la Commission européenne.

    Aujourd’hui, L214 dénonce l’inertie des services de l’État et de l’Europe face à ces violations de la réglementation.

    Nous, signataires de cette pétition, demandons aux autorités de respecter la législation afin de mettre fin à cette souffrance décuplée par ces infractions répétées et routinières.

    Destinataires :
    Monsieur Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture
    Madame Emmanuelle Soubeyran, directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de l’alimentation
    Madame Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé