Déjà … signatures !
L’abattage clandestin de moutons lors de l’Aïd El-Kebir : ce n’est pas de l’histoire ancienne. C’est une réalité dont les enquêteurs de L214 ont été témoins à la bergerie de la Société ovine Flandres Artois (SOFA) de Deûlémont dans le Nord.
Afin d’éviter un transport inadéquat et une mise à mort laborieuse et douloureuse des animaux, avec du matériel inapproprié (comme des couteaux de cuisine), il est illégal de remettre des animaux vivants à des particuliers avant l’Aïd.
Or, c’est exactement ce que les enquêteurs de L214 ont constaté : des moutons paniqués, les pattes avant attachées, ont été transportés dans des brouettes, puis chargés maladroitement dans des coffres de voitures pour être abattus clandestinement lors de l’Aïd el-Kebir, en toute illégalité.
Les services vétérinaires du Nord ont été sourds au signalement que nous leur avons envoyé. Un arrêté avait pourtant été publié interdisant le transport d’ovins et de caprins par les particuliers. L214 porte plainte.
Enfermés dans des coffres non ventilés, pattes entravées, les moutons se sont retrouvés dans des situations sans conteste terrifiantes pour eux.
Le recours à l’abattage, hors abattoir, est illicite et est un délit réprimé par une peine allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.
La Societe ovine Flandres Artois (SOFA) à Deûlémont a vendus et remis à des particuliers des dizaines de moutons en toute illégalité. La SOFA est en situation de complicité du délit d’abattage clandestin.
Des moutons paniqués, pattes avant ligotées, transportés dans des brouettes puis chargés avec maladresse dans des coffres de voitures pour être abattus clandestinement pendant l’Aïd el-Kébir : c’est le ballet incessant dont ont été témoins les enquêteurs de L214 à la bergerie de la Société ovine Flandres Artois (SOFA) à Deûlémont dans le Nord. Des dizaines de moutons ont été vendus et remis à des particuliers en toute illégalité.
Les violations des règles de transport et violation des règles sur l’abattage sont systématiques :
Nous, signataires de cette pétition, réclamons une enquête pour déterminer le nombre de moutons vendus par la SOFA et transportés illégalement.
Nous réclamons une enquête pour déterminer les auteurs et complices des abattages clandestins qui ont forcément suivi.
Il est facile pour les services vétérinaires d’identifier les infractions et leurs auteurs puisque la SOFA est tenue de notifier tous les mouvements d’ovins dans la base de données nationale Ovinfos.
Nous exigeons le respect de la réglementation et un contrôle strict pour que cette situation ne puisse pas se reproduire l’année prochaine.
Destinataires :