Il s’agit du président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins. Ces images ont été tournées dans son élevage en Ille-et-Vilaine, en Bretagne. Il est également président du groupement Elvilap qui commercialise 2,6 millions de lapins par an.
La situation des lapins y est catastrophique. Beaucoup sont gravement blessés aux pattes, aux oreilles, aux yeux. Les blessures ne sont pas soignées et s’infectent. Des lapereaux tout juste nés, mutilés par leurs mères fortement stressées, agonisent sur le sol grillagé des cages. Des lapins morts se décomposent au milieu des vivants. L’hygiène générale est déplorable.
Ces éléments viennent aggraver une situation déjà terrible pour les lapins. Ils n’ont jamais accès à l’extérieur et sont élevés dans des bâtiments fermés, sans fenêtre. L’espace de vie par lapin, qu’il soit en cage ou en parc, équivaut à l’espace d’une feuille A4.
L’idée de tuer des lapins pour les manger pose déjà un gros problème à la plupart des gens. Mais beaucoup ignorent que ces lapins vivent un calvaire pire que la mort : la (sur)vie en élevage intensif.
Des lapins sont gravement blessés aux pattes, aux oreilles, aux yeux. Les blessures ne sont pas soignées et s’infectent.
Le sol des cages est source de blessures. Ce lapin s’est coincé les pattes entre les barreaux. Il ne peut plus en sortir.
Des lapereaux tout juste nés, mutilés par leur mère stressée, agonisent sur le sol grillagé de leur cage.
Des nouveau-nés et des lapereaux morts se décomposent dans les fosses d’excréments sous les cages.
Les animaux mortssont placés dans un congélateur. Il est rempli à ras bord de cadavres de lapins de tous âges.
Au moment de leur transport à l’abattoir, les lapins sont ramassés sans ménagement et empilés dans des chariots
25 août 2022 : La préfecture d’Ille-et-Vilaine a ordonné une enquête suite à la plainte de l’association L214.
25 août 2022 : L214 dévoile des images tournées dans un élevage de lapins de la commune de Domalain en Ille-et-Vilaine. Il s’agit de la SCEA du moulin, l’élevage de Frédéric Blot, président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins. L214 demande la fermeture d’urgence de cet élevage.
L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.
Association L214 – Éthique & Animaux
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La SCEA du Moulin n’est pas n’importe quel élevage. C’est l’élevage du président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins, fédération qui représente plus de 90 % de la production française.
Son dirigeant est également président du groupement Elvilap qui commercialise 2,6 millions de lapins par an. Cet élevage devrait être exemplaire. Et d’une certaine manière, il l’est : c’est ainsi que sont élevés plus de 99 % des lapins exploités pour leur viande en France.
Les animaux n’ont jamais accès à l’extérieur et sont élevés dans des bâtiments fermés sans fenêtre. L’élevage exploite 1 500 lapines reproductrices. Isolées dans des cages, elles sont inséminées artificiellement tous les 42 jours. Au total, elles donnent naissance à plus de 130 000 lapereaux chaque année. Les lapereaux sont engraissés en cage (moins d’une feuille A4 par lapin) ou en parc (16 lapins par m2 c’est-à-dire à peine plus qu’une feuille A4 par lapin).
Les images tournées au sein de la SCEA du Moulin montrent à quel point les animaux y vivent un calvaire. Des lapins sont gravement blessés aux pattes, aux oreilles, aux yeux. Les blessures ne sont pas soignées et s’infectent. Des lapereaux tout juste nés, mutilés par leur mère stressée, agonisent sur le sol grillagé des cages.
Des lapins morts se décomposent dans les cages ou dans les fosses d’excréments sous les cages. L’hygiène générale est déplorable.
Au moment de leur transport à l’abattoir, les lapins sont ramassés sans ménagement. Il arrive que le dirigeant de l’élevage jette lui-même des lapins dans les chariots de ramassage. Les lapins y sont entassés les uns sur les autres sur plusieurs couches.
Nous, signataires de cette pétition, exigeons la fermeture d’urgence de cet élevage. De plus, l’élevage étant en cours d’agrandissement, nous demandons à la préfecture de s’opposer à ce projet.
Les enquêtes dans les élevages intensifs montrent systématiquement des conditions de vie et une qualité de vie misérables pour les animaux. Nous demandons un moratoire sur les nouvelles installations d’élevages intensifs et sous 10 ans, la fin des élevages privant les animaux d’accès au plein air sous 10 ans, en accompagnant les éleveurs par un plan de reconversion.
Destinataires :
Madame Elisabeth Borne, Première ministre, cheffe du Gouvernement français
Monsieur Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Monsieur Emmanuel BERTHIER, préfet d’Ille-et-Vilaine et préfet de la région Bretagne