Isabelle Adjani

Dénonce un
« élevage
sordide »
de chèvres

2022 - Élevage du leader de fromages de chèvre fermier - Saône-et-Loire

Fromage de chèvre : stop à la propagande et à l’élevage industriel

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    Loin de l’image d’Épinal de la production de fromage de chèvre

    Isabelle Adjani et L214 dénoncent les conditions d’élevage du 1er producteur européen de fromages de chèvre fermier : chevreaux à l’agonie abandonnés sans soins, élevage zéro pâturage, chèvres entassées par milliers, coups de bâton, système intensif… Les images, obtenues grâce à des salariés de l’exploitation, ont été filmées dans l’élevage de l’entreprise Chevenet à Saint-Maurice-de-Satonnay en Saône-et-Loire.

    Actualités

    27 octobre 2022 :
    L214 révèle des images de l’élevage du leader européen de fromages de chèvre fermier.
    Lire notre communiqué de presse  – Voir la galerie photos

    26 octobre 2022 :
    L214 dépose plainte pour maltraitance et tromperie auprès du tribunal de Mâcon.

    L214 interpelle les services de la préfecture de Saône-et-Loire : DGCCRF (répression des fraudes) et  DDETSPP (services vétérinaires).

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    L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.

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    Fromage de chèvre : stop à la propagande et à l’élevage industriel

    Loin de l’image d’Épinal de la production de fromage de chèvre, l’élevage de Saône-et-Loire du 1er producteur européen de fromage de chèvre fermier des marques Chevenet, Les chevriers des Crays et Grandjean, enferme environ 2 000 chèvres ayant pour seul accès extérieur une cour bétonnée. Les conditions d’élevage sont déplorables : chevreaux à l’agonie abandonnés sans soins, élevage zéro pâturage, chèvres entassées par milliers, coups de bâton, système intensif… 

    Des dizaines de chevreaux meurent chaque jour, souvent après une longue agonie. Les morts sont entassés à l’extérieur parmi d’autres cadavres en décomposition avancée et des ossements. Les chèvres sont dirigées vers la salle de traite par un portail électrifié, et sont traites 2 fois par jour pour collecter jusqu’à 3,5 litres de lait par animal et par jour.

    Servis sur les tables des restaurants Paul Bocuse et de plusieurs dizaines de grandes tables françaises, distribués sur le marché professionnel par METRO, au marché de Rungis et Transgourmet, ces 4 millions de fromages produits chaque année bénéficient d’une image qui ne correspond pas à la réalité.

    Informées ce mercredi 26 octobre par L214 des pratiques du producteur, les enseignes Carrefour, Monoprix, Grand Frais,  Auchan et Système U ont annoncé qu’elles suspendaient les approvisionnements des produits concernés. Carrefour et Auchan ont également lancé une procédure de retrait des produits de ses rayons ainsi qu’une procédure d’enquête interne.

    Les conditions de vie misérables des animaux sont en décalage évident avec la communication de l’entreprise :  « terroir », « tradition », « respect des animaux », « production traditionnelle »…  Le tout représenté par des photos de chèvres en plein air. Aussi, une partie de ses fromages sont estampillés « filière responsable » par Auchan et bénéficient d’une appellation d’origine protégée (AOP).

    Les élevages intensifs continuent d’enfermer des dizaines de milliers d’animaux. Ce modèle ne permet pas de répondre à leurs besoins. Encore récemment un groupe de chercheurs de l’INRAE et du CNRS ont conclu une tribune par  « non, améliorer le bien-être des animaux dans les systèmes intensifs n’est pas possible ».

    Avec nous, dénoncez cette communication mensongère qui trompe le consommateur, et demandez aux distributeurs des fromages Chevenet, aux supermarchés et à la Fédération du Commerce et de la Distribution de se détourner des exploitations qui exercent les pires pratiques d’élevage. 

    Destinataires : aux 85 distributeurs des produits Chevenet identifiés, dont METRO, Transgourmet, établissements Paul Bocuse, et à la Fédération du Commerce et de la Distribution.

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