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éthique & animaux

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Abattoir de briec

l'enfer pour les truies

Exigeons la fermeture de cet abattoir ainsi qu'un audit de tous les abattoirs

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    Pourquoi faut-il fermer d’urgence cet abattoir ?

    Cet abattoir appartient au groupe Les Mousquetaires. 2 300 truies y sont abattues chaque semaine. Il fournit l’enseigne Intermarché.

    L’abattoir de Briec est spécialisé dans l’abattage des truies de réforme. Ces truies ont passé leur courte vie dans un élevage intensif à donner naissance à des porcelets. Après 3 années enfermées, pour moitié du temps dans des cages individuelles, épuisées, blessées, elles sont envoyées à l’abattoir.

    Des truies, paralysées de l’arrière-train, sont poussées dans les couloirs de l’abattoir à coups de pied et d’aiguillon électrique. Ce dernier est  utilisé en toutes circonstances sur toutes les parties du corps et intentionnellement dans l’anus et sur les yeux des animaux.

    Les installations de l’abattoir ne sont pas adaptées à la taille des animaux. Des cochons se coincent dans les couloirs au point de devoir être tués sur place.

    Au moment d’être étourdies, les truies reçoivent des chocs extrêmement douloureux.

    Nous portons plainte pour sévices graves et nous déposons un recours contre les services vétérinaires qui laissent faire. Un rapport des services vétérinaires de 2016 avait déjà identifié les dysfonctionnements qui perdurent 5 ans plus tard.

    Exigeons la fermeture de cet abattoir et la tenue d’un audit de tous les abattoirs de France. Il y a urgence !

    Treuillées

    Les truies qui n’arrivent plus à se déplacer sont électrocutées à leur arrivée. Elles sont ensuite treuillées au-dessus des vivantes.

    Dans l’anus

    L’aiguillon électrique est aussi souvent appliqué directement dans l’anus des truies pour les faire avancer plus vite.

    Chocs électriques

    Les installations de l’abattoir sont défaillantes. Au moment d’être étourdies, des truies reçoivent des chocs extrêmement douloureux.

    Truies paralysées

    Les truies paralysées sont poussées dans les couloirs de l’abattoir à coups de décharges d’aiguillon électrique, jet d’eau ou coups de pied.

    Coincées dans les couloirs

    Des truies se coincent dans les couloirs de l’abattoir. Ici, après de vaines tentatives de les décoincer à coups d’aiguillon électrique, une des truies doit être électrocutée sur place.

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    Recettes, trucs et astuces en 21 jours pour découvrir comment laisser les animaux hors de nos assiettes.

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      Actualités

      • 27.06.2022. Le tribunal correctionnel de Quimper a rendu sa décision dans le cadre du procès de la Société briécoise d’abattage. L‘abattoir est condamné à 21 500 € d’amende pour mauvais traitements sur les animaux. Des peines allant de 1 000 € d’amende à 6 mois de prison avec sursis ont été prononcées à l’encontre des 4 salariés pour sévices graves, actes de cruauté et mauvais traitements. Lire notre communiqué de presse.
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      L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.

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      Exigeons la fermeture d’urgence de l’abattoir de Briec et un audit de tous les abattoirs

      Les images de L214, filmées à l’abattoir de Briec en Bretagne, mettent en lumière des pratiques révoltantes.

      Cet abattoir est une unité de production du groupe Les Mousquetaires. 2 300 truies y sont abattues chaque semaine. Il fournit l’enseigne Intermarché.

      L’abattoir de Briec est spécialisé dans l’abattage des truies de réforme. Ces truies ont passé leur courte vie dans un élevage intensif à donner naissance à des porcelets. Après 3 années enfermées, pour moitié du temps dans des cages individuelles, épuisées, blessées, elles sont envoyées à l’abattoir.

      Des truies trop faibles sont électrocutées à leur arrivée à l’abattoir, elles sont ensuite treuillées au-dessus des vivantes. D’autres, paralysées de l’arrière-train, sont poussées dans les couloirs de l’abattoir à coups de pied et d’aiguillon électrique.

      L’aiguillon électrique est utilisé en toutes circonstances, appliqué sur toutes les parties du corps et intentionnellement dans l’anus et sur les yeux des animaux. Il arrive que des cochons se coincent dans les couloirs au point de devoir être tués sur place.

      Le box d’immobilisation est inadapté aux différentes tailles des cochons et dangereux pour les employés. L’opérateur utilise la pince à électronarcose (pince qui sert à électrocuter les cochons) pour contrôler les animaux paniqués, alors qu’elle devrait être exclusivement employée pour l’étourdissement. Ils reçoivent donc des chocs extrêmement douloureux.

      L214 a porté plainte pour sévices graves commis envers les animaux, et réclame des sanctions pénales exemplaires. Nous ne pouvons tolérer que de tels agissements perdurent dans cet abattoir sans qu’aucun correctif ne vienne soulager la détresse des 2 300 truies qui y sont tuées chaque semaine.

      Nous, citoyennes et citoyens, demandons au ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, et au préfet du Finistère, Michel Mahé, d’ordonner une fermeture administrative en urgence de l’abattoir de Briec.

      Cette nouvelle enquête fait suite à trois autres enquêtes en abattoir révélées en 2020. Toutes pointaient de graves dysfonctionnements, reconnus par les services de l’État : menace de fermeture pour l’abattoir de dindes de LDC (décembre 2020), fermeture pour l’abattoir d’agneaux roquefort (juin 2020), fermeture temporaire pour l’abattoir de veaux Sobeval (février 2020). À la lumière de ce constat, nous demandons au ministre de l’Agriculture un audit généralisé de tous les abattoirs de France.