Le supplice
des veaux
Stop à l'élevage intensif
des conditions d'élevage désastreuses
Réalisée entre juillet et octobre 2019 dans un centre de tri et trois élevages de veaux du Finistère appartenant à l’entreprise Laïta (marques Mamie Nova et Paysan Breton), l’enquête montre la dureté des conditions d’élevage des veaux laitiers.
Après avoir été séparés de leur mère dès la naissance, les veaux sont triés, certains tués car jugés insuffisamment rentables, et les autres engraissés dans des bâtiments sordides. Ils ne connaîtront jamais les pâturages. Le sol ajouré, bétonné et sale est source d’inconfort voire de blessures. Certains veaux sont même privés de tout contact avec les autres. Plusieurs animaux souffrent de maladies comme la teigne. Tous sont anémiés et souffrent de graves troubles digestifs.
Ce supplice, ils le vivent pour l’industrie laitière. En effet, pour que les vaches produisent du lait, elles doivent donner naissance à des veaux. Ces derniers sont alors considérés comme des sous-produits que l’industrie rentabilise en les vendant pour leur chair.
Sol inadapté
Le sol est ajouré, dépourvu de tout enrichissement et sale. Certains animaux se blessent.
Euthanasie
Les animaux jugés insuffisamment « rentables » sont tués au bout de deux semaines à l’aide d’un produit létal.
Maltraitance
Les violences sont fréquentes. Plusieurs veaux reçoivent des coups de pied dans la tête.
Enfermement
Ces veaux passeront toute leur vie enfermés dans de petits enclos.
Maladies
Certains animaux contractent des maladies comme la teigne.
Isolement
Les plus petits sont confinés dans de minuscules espaces, en cage, isolés les uns des autres.
Ancien acheteur de veaux dans la filière, il témoigne
Veaux tués à coups de marteau ou pendus, animaux parqués dans de petits enclos, isolés de leurs congénères…
C’est l’absurdité et la brutalité de ce système de production intensive qui broie les hommes et les animaux que dénonce ce lanceur d’alerte. Retrouvez l’intégralité de son témoignage qui brise l’omerta et révèle ce que les veaux endurent pour les produits laitiers.
des Français sont défavorables aux méthodes de production ne laissant aucun accès à l’extérieur aux animaux1
des Français sont contre l’élevage intensif2
2 Idem
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contre l'élevage intensif
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Nous, citoyennes, citoyens, organisations, conscients des enjeux éthiques, environnementaux, sanitaires et sociaux, ne voulons plus des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, dans des bassins en béton, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes.
Nous ne voulons plus d’élevages intensifs non respectueux de l’environnement, fortement émetteurs de gaz à effet de serre, producteurs d’algues vertes et de pluies acides.
Nous ne voulons plus d’élevages intensifs destructeurs de la biodiversité, acteurs de la déforestation.
Nous ne voulons plus de ce système, soutenu par l’argent public, ennemi de l’intérêt général. Un système qui impose des conditions de travail éprouvantes, aliénantes et risquées, où les agriculteurs se suicident davantage que dans toute autre catégorie socioprofessionnelle.
Nous ne voulons plus des élevages intensifs qui favorisent l’antibiorésistance et l’émergence de nouveaux agents pathogènes extrêmement dangereux.
Nous ne voulons plus d’un système spéculatif créant des déséquilibres sociaux et économiques dans de nombreuses régions du monde.
Nous ne voulons plus d’un modèle alimentaire fortement carné et lacté qui sous-tend ces modes de production et qui met en danger notre santé.
Élus, responsables politiques, nous n’en pouvons plus, au mieux de votre immobilisme, au pire – et plus souvent – de votre soutien actif au lobby de l’élevage intensif.
L’urgence éthique, climatique, environnementale, sanitaire et sociale impose d’engager notre pays dans une transition agricole et alimentaire : nous devons nous diriger rapidement vers une consommation essentiellement végétale, durable, saine, respectueuse de l’environnement, des animaux et des humains.
Aujourd’hui nous voulons des actes, des mesures fortes et concrètes pour sortir de l’impasse.
Nous exigeons :
un moratoire immédiat sur l’élevage intensif et l’interdiction de nouvelles constructions destinées à élever des animaux sans accès au plein air ;
un plan concret de sortie de l’élevage intensif, avec accompagnement des personnes qui en dépendent aujourd’hui vers des productions alternatives ;
une végétalisation d’ampleur de l’alimentation en restauration collective publique ou privée.
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Actualités
01.07.2022
Le tribunal correctionnel de Brest a rendu sa décision : L214 et Sébastien Arsac ont été relaxés des poursuites engagées contre eux concernant d’une part la diffusion des images sans consentement des exploitants et d’autre part l’atteinte à l’intimité de la vie privée et la violation de domicile. La société Ouest Élevage a quand à elle été condamnée à 50 000 € d’amende dont 20 000 avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux commis par un professionnel. La SCEA Edern a été jugée coupable d’infraction concernant la mauvaise gestion des cadavres, 3 000 € d’amende. Lire notre communiqué de presse.
01.04.2022
Le procès s’est tenu le vendredi 1er avril au tribunal correctionnel de Brest. D’un côté, L214 et son directeur des enquêtes, Sébastien Arsac, étaient poursuivis pour avoir enquêté et diffusé des images sans le consentement des propriétaires des exploitations. De l’autre, le centre de tri et les 3 élevages étaient poursuivis pour sévices graves et mauvais traitements sur les animaux, suite à la plainte de L214. Le parquet a requis des peines de 50 000 € contre Ouest Élevage, et de 13 000 € contre L214. Plus d’infos dans notre communiqué de presse.
16.10.2019
Le parquet de Brest ouvre une enquête après que l’association a révélé des images de jeunes veaux malmenés à coups de pied et de poing. La préfecture du Finistère avait de son côté fait savoir à l’AFP qu’elle condamnait ces « pratiques intolérables et inacceptables ».
15.10.2019
Ouest Élevage reconnaît dans un communiqué presse que des employés ont eu « des gestes inacceptables » envers certains animaux et « condamnent fermement les coups portés aux veaux ». Cette situation leur a pourtant été signalée il y a plusieurs années.
Ouest Élevage affirme par ailleurs qu’un bac d’équarrissage aurait été « volontairement ouvert par les militants pour filmer un animal lors des fortes chaleurs de l’été favorisant l’apparition de vers ». Les animaux doivent être collectés dans les 48h par l’équarrissage. Un squelette de veau a été filmé dans le bac. La mauvaise foi de la défense de Ouest Élevage préfigure mal de la capacité du groupe à agir sincèrement pour améliorer le traitement des animaux.
15.10.2019
L214 révèle les images tournées dans un centre de tri et trois élevages de veaux laitiers du Finistère.
→ Lire le communiqué de presse.
→ Lire le rapport de l’enquête.
L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.
Association L214 – Éthique & Animaux
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