Autriche : neuvième semaine du procès

Résumé de « Notes from the Animal Protection Trial – Week 9 » publié sur le site de VGT le 19/05/10

Objection rejetée

Cette semaine encore, l’essentiel des débats a porté sur les manifestations légales organisées dans le cadre de la campagne contre la fourrure et la défense a formulé une objection au motif que ces manifestations avaient été autorisées par la police, et qu’elles n’avaient aucun lien avec quelque crime que ce soit. La juge a rejeté l’objection, déclarant que les manifestations incriminées participaient à une double stratégie d’actions légales et illégales.

Celui qui croyait se rappeler, celui qui ne se rappelait pas

Le gérant d’un des magasins a déclaré que l’un des avocats de la défense – qui n’a en réalité rien à voir avec les campagnes pour les droits des animaux, manifestait constamment, et de façon agressive, devant son magasin.

Un autre témoin, membre important de la commission chargée d’enquêter sur les militants animalistes, a été incapable de se rappeler quoi que ce soit, pas même s’il avait participé à leur arrestation ou aux perquisitions.

Rétention d’élément à décharge

La déposition d’un des témoins entendus cette semaine, qui travaille dans un laboratoire de criminologie, concernait l’analyse des substances prélevées sur des scènes de crime et dans les domiciles lors des perquisitions. De cette déposition, il ressort que les résultats, négatifs, ont été remis à la police dès juillet 2008, alors que les militants étaient en détention provisoire. Et pourtant cette information n’apparaît pas dans les dossiers de l’accusation et elle n’a pas été communiquée aux inculpés ni à leurs avocats.

Appel rejeté

Un des inculpés avait deposé un recours contre le témoignage d’une personne citée par le Ministère pour attester que des visons libérés en 1997 avaient souffert du fait de leur libération. L’inculpé avait fait valoir que cette personne, qui travaille en étroite collaboration avec des chasseurs et avec laquelle il avait eu une très vive altercation, ne pouvait pas être un témoin objectif. La Cour d’appel a toutefois statué que cela ne constituait pas un motif suffisant pour contester la recevabilité de ce témoin-expert, et celui-ci déposera à fin du mois de mai.

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