Le 03/06/2014
En juin, dans plusieurs villes du monde, des milliers de personnes revendiqueront haut et fort l'abolition des pratiques qui causent les plus grands torts aux animaux : l'élevage, la pêche et l'abattage.
Cette troisième édition de la Marche pour la fermeture des abattoirs se déroulera à Toulouse le samedi 7 juin, le cortège partira à 16h des anciens abattoirs de Toulouse, aujourd'hui relégués, comme tous les autres, loin des villes et des regards.
Escortés par une bétaillère vide d'où sortiront cris d'animaux et faux sang tout au long du trajet, les manifestants prendront la direction du centre-ville via le pont Neuf, et emprunteront les principaux axes.
Ponctuée de plusieurs die-ins* sur fond sonore rappelant les mises à mort en masse dans les abattoirs et sur les ponts des bateaux, rythmée par des slogans appelant à la fin de l'ère des abattoirs, la marche s'achèvera vers 18h30 au niveau du métro Capitole, rue Alsace Lorraine, après un passage par la place du Capitole.
Cette Marche est également organisée à New-York, Los Angeles, Paris, Londres, Berne, Toronto, Istanbul, Montréal, Sydney et Cassel (Allemagne).
Quoi : Marche pour la fermeture des abattoirs,
Quand : samedi 7 juin, 16h,
Où : Toulouse, départ cour du Musée des Abattoirs, 76 allées Charles de Fitte.
* : happening réalisé durant la manifestation où tous les manifestants s'allongent au sol.
Contacts presse :
Carole Mare : 09 50 89 30 39 / 06 86 89 90 29
Raffaello Eroico : 06 80 81 92 36
Depuis quelques années, des scientifiques et des philosophes apportent des preuves inébranlables : les animaux sont des êtres sentients, capables de ressentir des émotions, capable de raisonner. C'est un fait.
L’évolution du code civil est symptomatique d’une considération croissante pour les animaux, d’une recherche de cohérence vis-à-vis de ceux qu’on se refuse désormais à classer comme des choses.
Prendre au sérieux la sensibilité des animaux, c’est aussi reconnaître les torts qui leur sont faits et en tirer les conséquences. C’est faire évoluer notre société, aujourd’hui grande consommatrice d’animaux, en une société plus juste qui refuse l’exploitation des animaux et leur mise à mort.
Viande, oeufs et lait confondus, le nombre d'animaux terrestres tués s'élève à plus de 63 milliards chaque année dans le monde. On évalue à plus de 1 000 milliards par an le nombre de poissons pêchés et à plus de 80 milliards le nombre de poissons d'élevages abattus.
Les conditions d'élevage, de transport, d'abattage et de pêche sont généralement ignobles. Elevage intensif dans la grande majorité des cas, avec son lot de mutilations, privation de liberté, promiscuité, morts. Transports sur de longues distances quelles que soient les conditions climatiques. Mises à mort à la chaîne, avec ou sans étourdissement, toujours dans la terreur. Longue agonie des poissons, piégés dans des filets, transpercés par un hameçon, suffocant sur le pont d'un navire ou écorchés à vif.
« On ne doit pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité » : partout dans le monde, ce précepte fait partie de la morale commune, partout il est oublié quand il s'agit du contenu de nos assiettes.
Il est indiscutable que notre société maltraite et tue les animaux. Il est indiscutable qu'elle le fait sans nécessité : on peut vivre sans tuer. Les produits d'origine animale ne sont en rien nécessaires pour que l'on soit en bonne santé. C'est ce qu'affirme par exemple l'Association Américaine de Diététique (ADA) regroupant plus de 50 000 professionnels de santé. Elle émet tous les 3 ans environ un avis sur de nombreux régimes alimentaires. Sa position est que les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. C'est confirmé également par le nombre croissant de végétariens et de véganes en France.
→ Consulter l'avis de l'Association de Diététique Américaine
Cette Marche dénonce les atrocités que subissent quotidiennement les animaux notamment dans les élevages, les abattoirs et sur les bateaux de pêche.
Elle symbolise aussi l’espoir d’une prise de conscience collective qui nous mènerait vers un monde où les êtres humains n’exploiteraient plus les animaux mais les considéreraient simplement comme des co-habitants de notre planète.
Contacts presse :
Carole Mare : 09 50 89 30 39 / 06 86 89 90 29
Raffaello Eroico : 06 80 81 92 36
L214 est une organisation de défense des animaux centrée sur les animaux utilisés dans la consommation alimentaire (viande, lait, œufs, poisson). Elle articule son travail sur 3 axes complémentaires :