Le 16/10/2019
Récolte de signatures à Saint-Éloy-les-Mines
Ce samedi 19 octobre à 9h, le groupe de bénévoles L214 d’Auvergne organise une action visant à informer les riverains d’un projet de construction d’un élevage intensif de cochons à Durmignat.
Si ce projet aboutissait, 1 008 cochons, destinés à l’engraissement, seraient élevés confinés dans des bâtiments sans accès à l’extérieur. C’est pourquoi les bénévoles inviteront les passants à exprimer leur opposition en déposant une observation en préfecture, et rassembleront leurs signatures pour les remettre avant le 21 octobre, fin de la consultation publique.
→ La pétition adressée à la préfète du Puy-de-Dôme
Les bénévoles de L214 ont également pour objectif d’informer les passants sur les conditions d’élevage et d’abattage des cochons en France.
Quand ? Samedi 19 octobre de 9h à 12h
Où ? Rue Jean Jaurès à Saint-Éloy-les-Mines
Contacts presse, sur place :
Alexandra Petit : 06 06 06 06 06
Rémi Durand : 06 06 06 06 06
Une vie de cochon
Ce projet de porcherie industrielle dans le Puy-de-Dôme n’est pas une exception : en France, 95 % des cochons sont enfermés dans des élevages intensifs. Dans ces élevages, les cochons sont gardés sur des sols en béton appelés caillebotis. Enfermés au-dessus de leurs excréments dans des bâtiments saturés d’ammoniac, ces êtres sensibles ne voient la lumière naturelle que le jour où ils partent pour l’abattoir.
Entassés dans des espaces nus qui ne leur permettent pas d’exprimer leurs besoins essentiels, les animaux subissent, dès leur plus jeune âge, diverses mutilations à vif, comme la coupe des queues, le meulage des dents ou la castration. C’est notamment ce que l’on peut observer sur les différentes images issues des précédentes enquêtes de L214.
→ Enquête dans un élevage du Tarn
→ Enquête dans des élevages partenaires de Hénaff
→ Enquête dans un élevage du Finistère
Pourtant, 88 % des Français se déclarent opposés à l’élevage intensif et près de 90 % d’entre eux sont défavorables aux élevages qui concentrent les animaux dans des bâtiments fermés sans leur laisser d’accès à l’extérieur. Avec le projet de porcherie industrielle à Durmignat, nous assistons à un refus de prendre en considération l’opinion publique.
Début septembre, L214 lançait l’Appel contre l’élevage intensif. Son objectif : donner de la force à la demande citoyenne opposée à ces élevages et demander aux politiques un moratoire contre l’élevage intensif et l’interdiction de nouvelles constructions destinées à élever des animaux sans accès au plein air.
Vers une transition végétale
Le moyen le plus efficace pour ne plus participer à la souffrance des animaux est de se tourner vers d’autres systèmes de production en favorisant une alimentation végétale, qui permet aussi d’alléger son empreinte sur la planète et de prendre soin de sa santé.
Les bénévoles inviteront donc les passants à découvrir le Veggie Challenge, déjà testé et approuvé par près de 78 000 utilisateurs, qui permet de bénéficier gratuitement pendant 21 jours de conseils nutritionnels et pratiques, de nombreuses recettes et de réflexions éthiques.
Contacts presse, sur place :
Alexandra Petit : 06 06 06 06 06
Rémi Durand : 06 06 06 06 06
À propos de L214
L214 est une association de défense des animaux. Depuis ses débuts en 2008, elle a rendu publiques plus de 50 enquêtes révélant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux. Ces vidéos ont permis de révéler les pratiques routinières et les dysfonctionnements d’une industrie qui considère et traite les animaux comme des marchandises.
Forte de 30 000 adhérents, suivie par plus de 700 000 personnes sur Facebook, L214 a notamment obtenu l’engagement de plus de 120 entreprises à renoncer aux œufs de poules élevées en cage et la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux. Participant activement au débat démocratique, L214 est régulièrement sollicitée par les médias pour son expertise, et revendique l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.
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