Novotel invité à bannir les oeufs de batterie de sa carte !

L214 mène une campagne nationale (1) pour encourager la chaîne d’hôtels Novotel à bannir les œufs issus de poules élevées en cages de ses petits déjeuners.

En septembre, L214 rendra visite à vingt Novotel de grandes villes* de France, et remettra officiellement à leurs directeurs des cartes signées (2) et collectées cet été. Le tour commence aujourd’hui, vendredi 4 septembre, par la ville de Metz.

Suite à l’annonce de ce tour qui devait passer initialement par la Suisse, le directeur du Novotel de Genève a décidé le retrait des œufs importés de France issus de poules élevées en cage. Ainsi, tous les Novotel de Suisse ont maintenant banni ce type d’œufs.

Pour plus de détails sur les lieux et horaires de passage du tour : http://www.l214.com/tournee-novotel-2009.

(*) liste des villes parcourues : Metz, Strasbourg, Mulhouse, Clermont-Ferrand, Lyon, Nice, Marseille, Montpellier, Toulouse, Biarritz, Bordeaux, La Rochelle, Poitiers, Tours, Rennes, Amiens, Lille, Paris, Nancy et Colmar.

 

Pourquoi avoir choisi Novotel ?

La chaîne Novotel compte près de 400 hôtels. En France, les achats pour la restauration y sont centralisés ; ces hôtels servent des oeufs de poules élevées en batterie. L’association L214 a choisi d’encourager une chaîne qui affiche sa volonté de se positionner en pointe sur le développement durable à se montrer plus attentive au bien-être des animaux. Une décision positive de la chaîne serait une première d’importance en France. Nous avons contacté la direction de Novotel qui nous a indiqué réfléchir aux possibilités de bannir les oeufs de poules élevées en cage.

Absence de confort à tous les étages !

Entassées pendant plus d’un an dans des cages au sol grillagé, sans jamais voir la lumière du jour, telles sont les conditions d’hébergement des poules élevées en batterie de cages. Aucun confort pour elles ! Dans ces élevages industriels sont enfermées jusqu’à 100 000 poules. Elles n’ont que 550 cm² chacune pour vivre, soit la taille d’une feuille A4. Impossible de déplier leurs ailes sans empiéter sur l’espace de leurs congénères. Impossible de s’isoler pour pondre, de faire des nids, de prendre des bains de poussière, de picorer… De toute leur vie, elles n’auront jamais foulé la terre ferme ni connu le moindre brin d’herbe. Usées par ces conditions intensives, elles pondent de moins en moins et sont envoyées à l’abattoir à l’âge de 12 à 15 mois. De nouvelles poules les remplacent et le cycle continue.

Une majorité des Français favorable à l’interdiction de l’élevage en batterie.

L’élevage en batterie de cages n’a pas l’assentiment des citoyens puisqu’une très grande majorité est favorable à son interdiction (comme c’est déjà le cas en Suisse et en Autriche).
À la question « À l’avenir, seriez-vous tout à fait favorable [[…]] à interdire l’élevage des poules pondeuses en cage et à n’autoriser que l’élevage en plein air, sachant que cette mesure entraînerait une augmentation du prix des œufs ? », 86 % des sondés ont répondu « oui ». (3)

En Europe, de grands groupes s’engagent déjà à ne plus vendre d’œufs de batterie. C’est déjà le cas de Carrefour en Belgique avec sa marque repère. À compter de 2010, Unilever (marques Amora, Maille) n’utilisera plus d’oeufs en batterie dans ses sauces et plats cuisinés dans 11 pays d’Europe, de même que McDonald’s dans ses restaurants dans 23 pays de l’Union Européenne.

En savoir plus sur la campagne : Tournée Novotel 2009

Contacts presse :

Mail : [email protected]
Sébastien Arsac : 06 17 42 96 84
Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66
Hervé Breuil : 06 33 81 78 70
Photos et vidéos d’élevage et d’abattage de poules pondeuses sur demande


(1) Tournée Novotel 2009
(2) Voir les cartes
(3) Sondage sur un échantillon représentatif de 959 personnes réalisé à l’initiative de l’Institut technique de l’aviculture (ITAVI). Les résultats sont présentés et commentés dans Luc Mirabito et Pascale Magdelaine, « Impact de la perception des systèmes d’élevage des poules pondeuses sur la demande des consommateurs finaux et approche de l’élasticité de la demande », Sciences et Techniques Avicoles, numéro 34, janvier 2001, pages 5-16.