Le sushi végétal à l’honneur pour la journée mondiale du sushi

Près de 40 restaurants participent à l’opération nationale « sushi vegan » lancée par L214

Du 15 au 30 juin, le sushi vegan sera à l’honneur dans 37 restaurants à l’occasion de la journée mondiale du sushi (18 juin). L214 lance cette nouvelle opération pour inviter le secteur de la restauration à réinventer ce plat populaire en version 100 % végétale : sans poisson ni produit d’origine animale, mais avec créativité et en conservant le plaisir d’un bon repas.

Opération sushi vegan

(Restaurant Bloom Sushi, Paris, crédit photo : Antoine Kralik)

Une opération pour mobiliser les restaurateurs

L’objectif de cette opération est d’inciter les restaurateurs à prendre part au grand défi de la transition alimentaire en réinventant la cuisine, à l’aune des défis éthiques et environnementaux. Donner à sa clientèle un véritable choix alternatif et gourmand est un premier pas accessible aux professionnels : c’est le but que s’est fixé L214, en proposant aux restaurateurs ce défi de découverte.

Pour intéresser les restaurateurs, L214 a pu compter sur ses abonnés : à eux de mentionner leurs restaurants préférés sur les réseaux sociaux pour leur donner envie de participer.

→ Découvrir l’opération « sushi vegan » sur Instagram

Plus de la moitié des 37 restaurants participants organiseront un événement spécifique pendant la quinzaine de l’opération, et une dizaine ont d’ailleurs créé une recette spéciale pour l’occasion.

Les restaurants participants bénéficient de produits offerts par des marques partenaires de l’opération : Nurishh (fromage végétal), Official Vegan Shop et Ocean Kiss (saumon végétal) et Ancrée (caviar végétal).

→ Consulter la carte des restaurants participants

Victor Chau, chargé de mission du pôle Food de L214 : « La France est le premier pays consommateur de sushis en Europe, un appétit qui alimente la pêche et l’aquaculture intensives. Je suis ravi de voir autant de restaurants se lancer et prendre part au changement dans les habitudes de consommation des Français ! »


Des idées gourmandes pour végétaliser les sushis

Une alimentation végétale équilibrée peut apporter oméga-3, protéines et tous les autres nutriments essentiels à une bonne santé : la consommation de poissons n’est pas nécessaire du point de vue nutritionnel.
L’univers du végétal offre une palette de saveurs infinies : pour faciliter la création de nouvelles recettes par les chefs, L214 leur fournit une fiche conseils pour bien se lancer.

Quelques idées d’ingrédients pour préparer des sushis et makis vegan :

  • protéines : tofu (mariné), tempeh, seitan, champignons (blancs, shiitakés, pleurotes, etc.), alternative végétale au thon, alternative végétale au bacon, etc.
  • légumes : avocat, poivron rouge, carotte, épinards, aubergine, chou rouge, betterave, tomates séchées, patate douce, concombre, etc.
  • fruits : mangue, pastèque, fraise, ananas, etc.
  • condiments : algues, oignons frits, mayonnaise vegan, sauce Sriracha, kimchi, truffe, tempura, pickles, graines germées, alternative végétale au cream cheese, sauce teriyaki, etc.

Il existe également aujourd’hui de nombreuses alternatives prêtes à l’emploi à utiliser à la place du poisson, ou à réaliser soi-même avec des algues pour retrouver le goût marin.

Quelques exemples de recettes :

Les sushis, plat populaire mais à fort impact sur les animaux et l’environnement

Les poissons les plus consommés dans les sushis sont le thon et le saumon. Or la consommation de ces deux espèces provoque de forts impacts sur l’environnement et génère une grande souffrance animale.

Les saumons sont pour la plupart issus d’élevages, nourris avec des farines et huiles de « poissons fourrage » (anchois, sardines, merlans bleus…). Pour produire l’huile de poisson nécessaire à la production d’un seul saumon, il faut pêcher jusqu’à 440 poissons. Le développement des élevages a ainsi favorisé la pêche intensive de ces petits poissons. En conséquence, oiseaux, phoques et poissons carnivores disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.

→ Plus de détails dans le rapport réalisé par Seastemik sur le saumon

En parallèle, la pêche au thon a entraîné un effondrement de leur population mondiale : le nombre de thons a diminué de 80 % en quelques décennies selon le WWF.

Les découvertes scientifiques ont en outre prouvé que les poissons sont sensibles, intelligents, qu’ils ressentent la douleur et ont une mémoire à long terme. La pêche et l’aquaculture imposent toujours une agonie douloureuse aux animaux, dont l’asphyxie peut durer jusqu’à 4 heures.



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