Le virage vers le végétal prévu pour les JO commence dès janvier
Pendant le mois de janvier 2024, L214 relaie la 4e édition française du Veganuary, un challenge positif et impactant. Il vise à rendre plus accessible l’alimentation végétale dans les supermarchés et les restaurants et propose aux participants une solution concrète à la souffrance animale et au dérèglement climatique. En effet, la végétalisation de l’alimentation permettrait à elle seule de réduire de 10 % l’empreinte carbone totale de chaque Français.
Ce challenge invite à une transformation majeure : repenser le paysage alimentaire français pour plus de végétal. Le changement ne pourra s’effectuer que par une prise de conscience générale et des moyens mis en place grâce à des politiques alimentaires ambitieuses.
Veganuary : le végétal comme solution auprès du grand public
En aidant à rendre plus accessibles et plus désirables les produits vegan, L214 participe à faire évoluer les mentalités sur l’alimentation végétale pour la faire reconnaître comme une solution concrète à la souffrance animale et au dérèglement climatique.
Pour accompagner cette métamorphose de nos assiettes, l’expérience Veganuary permet aux participants, grâce à une inscription sur le site Veganuary2024.fr, de bénéficier pendant un mois d’un accompagnement sous forme d’emails quotidiens. Ces lettres contiennent des conseils nutritionnels, des astuces et des recettes végétales à réaliser chez soi, pour tous les budgets.
Cette année, l’aventure Veganuary va encore plus loin avec la présence des bénévoles L214 dans les enseignes de plusieurs villes en France. Ils auront pour mission d’accompagner les personnes intéressées dans les rayons et de leur faire découvrir la multitude de produits facilement trouvables en magasin pour végétaliser son alimentation.
Veganuary : dessiner le paysage alimentaire de demain avec les entreprises
Si une majorité des Français est persuadée de l’intérêt de réduire sa consommation de viande, les chiffres de consommation moyenne indiquent une autre réalité. Le rouleau compresseur du marketing de la viande reste très puissant.
Malgré tout, la transformation du paysage alimentaire français est bel et bien en marche :
- d’une part, grâce à l’augmentation de la demande de végétal par les particuliers, et notamment la part croissante de flexitariens dans la population française, aujourd’hui estimée à 25 % ;
- d’autre part, grâce à la diversité de l’offre végétale en magasin qui permet aux consommateurs de végétaliser leur alimentation sans effort et à moindre coût (les protéines végétales sont moins coûteuses que les produits d’origine animale, un point à souligner dans ce contexte d’inflation). Veganuary aide à s’approprier des parcours de consommation parfois nouveaux.
Cette année encore, plus d’une centaine d’entreprises participeront activement au Veganuary : supermarchés, chaînes de restauration, fabricants, start-up, restaurants de quartier, etc. De nombreuses opérations (lancements de produits, rayonnages dédiés, promotions, animations…) participeront à faire connaître le défi au grand public. Plusieurs entreprises expriment ainsi les raisons de leur participation en vidéo.
→ Découvrir l’ensemble des entreprises participantes et leurs offres
Un défi populaire sur le thème du sport
Pour séduire le plus grand nombre, L214 a misé sur le grand marqueur de l’année 2024 : les Jeux olympiques de Paris.
Le parallèle est tout trouvé pour Brigitte Gothière, cofondatrice de L214 : « Quoi que l’on pense des Jeux olympiques de Paris, ils vont constituer une actualité majeure de l’année 2024. Avec Veganuary, nous avons fait le pari du grand public au regard de l’urgence à réduire la consommation de produits d’origine animale. Nous proposons en ce mois de janvier de relever aussi un défi, à la hauteur de tous : celui du végétal.
Nous voulons montrer que tout le monde peut s’en emparer pour opérer petit à petit une révolution de notre paysage alimentaire. Pour ce faire, nous agissons auprès du grand public mais aussi en direct auprès des entreprises pour accompagner l’offre et la rendre plus accessible. Nous rendons de plus en plus concret le changement qui tarde du côté des politiques publiques alimentaires. Pour aller plus loin, il est nécessaire que des décisions de grande ampleur soient prises, pour notre santé, pour les animaux et pour notre environnement.
Bien qu’il reste du chemin à parcourir, il faut aussi noter les avancées de certaines organisations comme celle des Jeux olympiques qui affichent leur volonté de participer à la transition alimentaire en réduisant la part de protéines animales dans l’offre de restauration. Pendant la période des JO, 13 millions de repas vont être servis : cet engagement montre un véritable virage.
Et puis, les valeurs du sport en tant que telles, en termes de santé, de forme physique, d’engagement, de challenge, nous semblent coller parfaitement au Veganuary : on se lance des défis, on tient (ou pas !) sur la durée, on se dépasse, on y prend aussi du plaisir, on y gagne. Et on adopte au final des habitudes qui sont bénéfiques ! C’est pourquoi notre campagne s’appuie sur cette thématique illustrée par une série de visuels alliant sport et gourmandise. »
→ Découvrir tous les visuels de la campagne
Témoignages des acteurs du Veganuary
Caroline, participante du Veganuary 2023 : « Pour moi, le succès de ce challenge repose sur le collectif. Seule, ce n’est pas forcément évident de changer ses habitudes alimentaires mais grâce au Veganuary, je me suis sentie accompagnée, ça m’a aidée à ne pas perdre la motivation. J’ai déjà réalisé deux fois le défi et je compte bien le faire à nouveau en janvier prochain. J’ai tout de même constaté que lors de mes sorties, c’était une autre paire de manches. Le challenge est très facile à réaliser chez soi et l’offre est de plus en plus diversifiée dans les supermarchés mais dans les restaurants, je ne trouve pas toujours une offre répondant à mon choix alimentaire. Je pense que ce challenge aide à faire passer le message aux restaurateurs, aux magasins que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir adopter une consommation responsable et plus éthique. »
Isabelle Boudard, cheffe de département RSE, Ethique et Fondation de Monoprix : « Dans le cadre de son engagement pour une alimentation plus saine et pour la transition écologique, Monoprix a mis en place de nombreuses actions afin de démocratiser l’alimentation végétale. Nos équipes travaillent afin de renforcer notre offre, et de proposer des solutions concrètes comme le déploiement de nouveaux corners signalés « Flexi & Veggie » par exemple. Ces actions répondent également à une demande croissante de nos clients en matière d’alimentation végétale. Cette année encore, nous sommes fiers de participer au challenge Veganuary, en proposant à nos clients des promotions, des recettes, et des produits de qualité qui sauront plaire à tous. »
Alexandra Coché, responsable du pôle Food L214 : « Quand Veganuary international nous a sollicités pour développer la campagne à l’échelle française, nous n’avons pas hésité une seconde. Ce challenge individuel, positif, ludique, permet d’aborder sous une autre facette la défense des animaux et de l’environnement. En tant qu’individu, l’alimentation végétale est le geste environnemental le plus impactant pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Et à l’échelle des entreprises, cet événement permet de pousser le développement de l’offre végétale et de la rendre plus accessible. Le changement concret vers un futur plus soutenable écologiquement et sans souffrance animale peut s’opérer dès maintenant, et il commence dans nos assiettes. »
Alimentation carnée vs alimentation végétale : un match plié d’avance
- Il faut en moyenne 5 fois moins d’eau pour produire 1 kg de protéines végétales que pour 1 kg de protéines animales1. Si demain, tous les Français consommaient vegan, l’empreinte eau de l’alimentation de la France serait ainsi réduite d’un tiers.
- L’alimentation végétale utilise 3 fois moins de surfaces agricoles que l’alimentation standard d’un Français incluant de la viande.
- L’élevage est aussi une des causes principales de la déforestation. En Amazonie, la forêt est rasée en grande partie, pour y installer des champs de soja OGM destinés à nourrir des animaux d’élevage du monde entier.
- Les émissions de GES des productions animales sont le double de celles des productions végétales.
- 13 des 16 scénarios étudiés par Solagro pour parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2050 évoquent la diminution de la consommation de protéines animales et la réduction du cheptel.
- Au niveau mondial, la viande rouge et les produits laitiers représentent 57 % des émissions agricoles en 2020.
- Sans action politique, les émissions de GES dues à l’alimentation sont telles qu’elles nous empêcheront de respecter l’Accord de Paris et ainsi, de limiter le réchauffement à +1,5 °C. Et ce, même si nous cessions d’utiliser dès maintenant toute forme d’énergies fossiles.
La campagne Veganuary
L’initiative a été lancée par l’ONG anglaise Veganuary (contraction de Vegan et January), qui mise sur le mois des bonnes résolutions pour inviter le public à faire évoluer son alimentation. Les plus impatients pourront choisir de débuter le challenge dès l’inscription, sans attendre le mois de janvier. En France, pour la quatrième année consécutive, c’est l’association L214 qui se fait le relais de cette campagne positive et stimulante autour du véganisme.
Le concept est le suivant : en s’inscrivant gratuitement sur le site Veganuary2024.fr avec leur adresse email, les participants recevront quotidiennement et pendant 31 jours des recettes vegan, des idées de menus faciles à réaliser, des astuces pratiques et des conseils nutritionnels pour accompagner en douceur cette découverte de la cuisine végétale.
Participer au Veganuary est un bon moyen de réduire son impact sur l’environnement tout en épargnant de nombreux animaux et en prenant soin de sa santé. Il donne l’occasion aux participants de réfléchir à leur consommation de viande, poisson, lait, œufs, et de lever les éventuels préjugés qui entourent l’alimentation vegan. Et les résultats sont là : 89 % des participants en janvier 2023 veulent réduire drastiquement leur consommation de produits animaux par la suite.
Les entreprises agroalimentaires et de restauration2 sont parties prenantes de la campagne car elles jouent un rôle majeur pour favoriser la transition alimentaire vers plus de végétal. Chaque année, L214 les encourage à rejoindre le mouvement et à s’impliquer en menant des actions concrètes sur le développement de l’offre, la disponibilité en rayon, les prix et la communication positive sur le sujet.
1. Selon les données d’Agribalyse, 2023.
2. Au 5 décembre 2023, 125 entreprises ont confirmé leur participation au Veganuary. D’autres entreprises rejoindront encore la campagne jusqu’en janvier 2024.
