Grenoble, Montpellier, Pessac, Nice… ces villes se donnent les moyens d’agir pour les animaux !
À l’approche de la Journée internationale des droits des animaux du 10 décembre, L214 dévoile son classement « Une ville pour les animaux » 2023 qui challenge une nouvelle fois les villes sur un ensemble de mesures favorables à l’amélioration de la condition animale.
Le top 10 de ce classement des villes de plus de 50 000 habitants comporte des communes de plusieurs régions et de diverses tendances politiques :
- Grenoble (1er, 75 %, EELV, Auvergne-Rhône-Alpes)
- Montpellier (2e, 60 %, PS, Occitanie)
- Strasbourg (3e, 58 %, EELV, Grand Est)
- Pessac (4e ex æquo, 54 %, DVD, Nouvelle-Aquitaine)
- Lyon (4e ex æquo, 54 %, EELV, Auvergne-Rhône-Alpes)
- Carrières-sous-Poissy* (5e, 49 %, SE, Île-de-France)
- Bordeaux (6e, 45 %, EELV, Nouvelle-Aquitaine)
- Nice (7e, 44 %, Horizons, Provence-Alpes-Côtes d’Azur)
- Lille (8e, 43 %, PS, Hauts-de-France)
- Paris (9e ex-æquo, 36 %, PS, Île-de-France)
- Besançon (9e ex-æquo, 36 %, EELV, Bourgogne-Franche Comté)
Des villes notées selon un socle de 20 mesures pour les animaux
Évoluant depuis 2020, ce classement a pour but d’encourager un maximum de villes à atteindre les objectifs « Une ville pour les animaux » d’ici la fin du mandat en 2026, soit 20 mesures seuils contribuant à améliorer la condition animale.
- Existe-t-il une délégation relative à la condition animale ? Cette délégation est-elle appuyée par une ou un chargé de mission dédié ?
- La ville se donne-t-elle les moyens en élaborant une stratégie propre à la condition animale pour la mise en œuvre de ses politiques publiques ?
- Le maire a-t-il notifié aux services marchés publics de la ville sa volonté de ne plus servir de produits issus d’élevages sans accès au plein air, de la pisciculture ou d’abattages sans étourdissement en restauration scolaire ? Ces prescriptions sont-elles également présentes dans un SPASER ou un PAT ?
- Le bien-être animal est-il un critère d’attribution des marchés publics en matière de restauration scolaire et de produits d’entretien ?
- Les pigeons sont-ils tués ?
- Un bilan de l’activité des fourrières est-il publié afin d’en assurer la transparence ?
- La ville sert-elle du foie gras lors des réceptions officielles ?
- Les enfants qui le souhaitent peuvent-ils manger végétarien tous les jours à la cantine ?
→ Consulter la grille d’objectifs «Une ville pour les animaux »
Ces mesures représentent un socle minimum d’actions pour toute ville souhaitant améliorer la condition des animaux. Fondée sur les objectifs de la charte L214, la notation prend aussi en compte des mesures hors charte présentant un caractère notable ou exceptionnel pour les animaux.
Pour Erwin Goeller, chargé de campagne : « Notre classement a comme objectif de créer une émulation entre les grandes villes pour les inciter à implémenter des mesures favorables aux animaux. Si de plus en plus de villes prennent la condition animale au sérieux, force est de constater que mettre en place un cadre institutionnel favorable à la condition animale est un véritable défi. Il faut dire que les animaux sont concernés aussi bien dans le secteur de la restauration collective que celui des espaces verts par exemple !
Les critères de notre classement permettent de repérer et actionner les leviers d’une politique publique plus responsable vis-à-vis des animaux.
Les villes de notre top 10 comme Grenoble, Montpellier, Pessac et Nice, sont des villes en bonne voie pour atteindre 100 % des objectifs fixés d’ici 2026 : ce sont des modèles à suivre pour les autres villes ! »
* La ville de Carrières-sous-Poissy est une ville de moins de 50 000 habitants, mais elle a été intégrée au classement comme toutes les villes de cette taille dont le maire a signé la charte L214 « Une ville pour les animaux » en 2020, a attribué une délégation relative à la condition animale et a répondu à notre état des lieux.