Samedi 25 juin, L214 organise à Quimper deux actions pour interpeller la société d’export de volailles Doux Farmor, propriété du groupe LDC : les bénévoles de l’association se rassembleront à 11 h place Terre-au-Duc à Quimper pour sensibiliser la population à la problématique de l’élevage intensif pratiqué par LDC, puis ils se rendront à 12 h devant l’usine Doux Farmor. L’objectif : convaincre LDC, n° 1 de la volaille en France, de s’engager à bannir les pires pratiques d’élevage des poulets en signant le European Chicken Commitment (ECC).
Munis de panneaux, de tracts et accompagnés d’un camion mobile d’affichage, les bénévoles dénonceront les pratiques d’élevage des poulets dits « de chair » employées par le groupe LDC. Les employés et les riverains seront invités à signer la pétition adressée à l’entreprise sur le site internet LDC.stopcruaute.com. L’association a également pour objectif d’échanger avec la direction de Doux Farmor.
→ Voir la pétition sur le site LDC.stopcruaute.com
Mobilisation devant le siège de LDC à Sablé-sur-Sarthe – 11/2021
(photo libre de droits)
Une campagne d’ampleur pour convaincre le n° 1 français du poulet
Alors que 91 % des Français sont opposés à l’élevage intensif des poulets (source), le groupe LDC et sa société d’export de volailles Doux Farmor refusent toujours de s’engager sur les critères minimaux du European Chicken Commitment, une demande soutenue par plus de 30 associations de protection des animaux en Europe.
→ Voir les critères du European Chicken Commitment (ECC)
La veille, le vendredi 24 juin, les bénévoles L214 se mobiliseront dans le Morbihan à Saint-Jean-Brévelay pour demander à rencontrer la direction de la Société bretonne de volailles, autre entité du groupe LDC en Bretagne.
→ Lire le communiqué de presse annonçant la manifestation dans le Morbihan
Ces deux nouvelles mobilisations font suite à deux manifestations déjà organisées en novembre et février derniers devant le siège du groupe à Sablé-sur-Sarthe (72).
En mars, des actions « Le Gaulois vous ment » (la marque Le Gaulois appartient à LDC) avaient été organisées par L214 dans plus de 40 villes en France : elles dénonçaient les allégations mensongères de la démarche « Oui, c’est bon ! » prétendant « préserver le bien-être animal » et garantir une alimentation sans OGM. Des images d’un élevage approvisionnant la marque Le Gaulois dévoilées un mois auparavant avaient en effet révélé une tromperie du consommateur.
Des mesures lacunaires face aux demandes portées par 30 associations européennes
Face aux demandes des associations, LDC invoque sa démarche « Nature d’Éleveurs », appliquée à certains de ses élevages partenaires. Elle promet notamment la présence de lumière naturelle, de perchoirs et de blocs à picorer dans les bâtiments. Ces mesures sont néanmoins très insuffisantes, puisqu’elles négligent des critères majeurs de la demande portée par L214 que sont :
- la baisse significative des densités d’élevage,
- l’arrêt de l’utilisation de souches d’animaux à croissance rapide,
- l’accès au plein air ou à un jardin d’hiver.
Pour Léo Le Ster, porte-parole de l’association L214 : « La place de leader qu’occupe LDC dans le paysage agroalimentaire devrait l’obliger à faire figure d’exemple. Pourtant, au lieu de répondre aux attentes des 91 % de Français favorables à la disparition de l’élevage intensif des poulets, LDC continue à cautionner les pratiques les plus cruelles pour les animaux.
Il est urgent que le groupe prenne ses responsabilités, et s’engage à respecter au minimum les critères du European Chicken Commitment pour toutes ses marques. Avec cette nouvelle mobilisation, nous espérons que le groupe LDC comprendra qu’il doit prendre des engagements sérieux. »