Le 15/12/2020
Manger vegan pendant 1 mois : L214 relaie le défi
Après avoir dépassé le million d’inscrits dans le monde, la campagne Veganuary arrive en France, relayée par L214, avec un challenge : adopter une alimentation végétale pendant le mois de janvier 2021. L’occasion de diminuer son impact sur l’environnement et sur les animaux, de contribuer à améliorer la santé publique et ainsi d’aider à construire un avenir meilleur.
Le début d’année – et 2021 en particulier – est le moment idéal pour un changement positif des habitudes. C’est pourquoi l’ONG anglaise Veganuary (contraction de Vegan et January) mise sur ce mois clé pour proposer un défi : 31 jours pour découvrir la cuisine végétale, goûter de nouvelles saveurs, réfléchir à sa consommation de produits animaux et lever ses éventuels freins. Veganuary accompagne gratuitement les participants grâce à l’envoi quotidien d’un e-mail comprenant des recettes, des idées de menus et des astuces pour cuisiner végétal.
→ Découvrir le challenge Veganuary
L’objectif est d’atteindre 500 000 nouveaux inscrits au challenge cette année, à travers le monde. Pour son lancement en France, c’est l’association L214 qui a été choisie comme relais de cette campagne positive et stimulante autour du véganisme.
Un impact environnemental et sociétal énorme
Depuis son lancement en 2014, les statistiques d’impact de la campagne internationale Veganuary sur l’environnement ont été compilées* par la Dr Helen Harwatt du programme Animal Law and Policy de l’Université Harvard. L’impact collectif a été énorme :
- 103 840 tonnes de CO2eq économisées, ce qui équivaut à faire le tour du monde en voiture près de 15 000 fois ;
- 6,2 millions de litres d’eau économisés, soit près d’un demi-million de chasses d’eau.
En nombre d’animaux, ce sont plus de 3,4 millions d’entre eux qui ont été épargnés, selon les calculs du Veganalyser de l’association anglaise Vegan Society.
Selon Ria Rehberg, directrice de Veganuary :
« Ces chiffres permettent d’espérer qu’ensemble, nous pourrons faire face aux deux plus grandes menaces qui pèsent actuellement sur nous : une dégradation catastrophique du climat et le risque de pandémies mondiales – toutes deux fortement liées à notre consommation de produits animaux. 2021 doit être l’année de l’action positive et Veganuary invite tout le monde à saisir cette occasion de remodeler l’avenir grâce au challenge de 31 jours. »
Pour Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214 :
« Janvier, c’est le mois des bonnes résolutions ! Veganuary nous donne l’opportunité de remettre en question nos comportements, avec une approche ludique et positive. L214 s’associe à cette démarche qui permet de découvrir la gourmandise de la cuisine végétale et tous ses bienfaits pour les animaux, mais aussi pour nous et notre planète. »
Affichage pour le Veganuary devant un supermarché
(album photo libre de droits)
Des enseignes qui participent à la campagne
Pour faciliter la réussite du challenge, Veganuary invite les entreprises à développer et valoriser leurs offres végétales au mois de janvier. En présentant la démarche à de nombreuses enseignes de l’agroalimentaire (restauration, supermarchés, fabricants, etc.), l’équipe de L214 a reçu un accueil très positif. Des groupes tels que Upfield (marques Planta Fin, Fruit d’Or, Violife) et The Fork (anciennement La Fourchette) ont déjà confirmé leur participation à la campagne, tout comme Quitoque et Rutabago (paniers à cuisiner) et les marques végétales Les Nouveaux Fermiers, Yumgo, HARI&CO, Magic Bean… D’autres la rejoindront au fur et à mesure d’ici le mois de janvier.
→ En savoir plus sur notre travail auprès des entreprises agroalimentaires
* Les chiffres sont basés sur les données des participants au programme Veganuary et tiennent compte de la situation géographique (pays) des participants et de leur régime alimentaire avant le programme. Tous les chiffres comprennent les importations et les exportations et incluent également l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.
Les calculs sont extrapolés à partir des données de Poore & Nemecek (2018), Science. Voir aussi la conférence intitulée « Addressing Climate Through Food » donnée à l’Université de Cambridge.