Le 18/06/2020
Municipales 2020 : Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille… plusieurs espoirs pour les animaux
Une centaine de villes pourraient élire un maire engagé pour les animaux
Pour le second tour des élections municipales, les candidats continuent de signer la charte de L214 « Une ville pour les animaux ».
150 signataires sont encore en lice dans plus de 100 villes. Parmi eux : Cédric Villani, Danielle Simonnet et David Belliard (Paris), Grégory Doucet, Bruno Bernard et David Kimelfeld (Lyon), Philippe Poutou et Pierre Hurmic (Bordeaux), Éric Piolle (Grenoble), Antoine Maurice (Toulouse), Olivier Bianchi et Marianne Maximi (Clermont-Ferrand), Jeanne Barseghian (Strasbourg), Laurent Hénart (Nancy), Xavier Bouvet (Metz), François Astorg (Annecy), Stéphane Baly (Lille) et bien d’autres encore !
Ainsi, dans de grandes villes comme Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Marseille, Grenoble, Rennes, Nancy, ou encore Toulouse, des candidats en bonne position pour le second tour sont signataires ou ont été rejoints par des signataires : ces métropoles ont toutes leurs chances de devenir des villes pionnières de la condition animale pour les six prochaines années !
→ La charte « Une ville pour les animaux »
→ Voir la liste des candidats engagés dans toute la France
Des centaines de candidats engagés pour les animaux
Scandales liés à la chasse ou aux abattoirs, aspirations des citoyens au « monde d’après », etc. Ces derniers mois l’ont rappelé : les Français attendent des avancées concrètes pour les animaux. Les élections municipales du 28 juin prochain sont l’occasion de concilier attentes sociétales et enjeux locaux, parmi lesquels la cause animale se révèle être un enjeu majeur.
Dès le premier tour, plus de 330 têtes de liste avaient signé la charte « Une ville pour les animaux » proposée par L214, s’engageant ainsi sur une quinzaine de mesures concernant la végétalisation de la restauration collective, l’exclusion des produits issus de l’élevage intensif et des pires pratiques d’abattage, la chasse, les cirques, l’expérimentation animale et plus généralement l’institutionnalisation de la cause animale.
Nous comptons déjà 74 villes dans lesquelles des signataires ont été élus dès le premier tour !
Pour Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214 : « Avec les engagements pris par ces centaines de candidats et futurs maires, nous entendons engager avec eux une transition ambitieuse pour la condition animale, au niveau local, sur les six prochaines années. Les enjeux nationaux autour de la condition animale s’opèrent aussi par des leviers locaux. Une commune peut par exemple agir au travers de la restauration collective publique sur la sortie de l’élevage intensif et sur la végétalisation de l’alimentation. Il est donc primordial de faire évoluer les communes pour améliorer le sort de dizaines de millions d’animaux chaque année. »
Avant même les résultats du second tour : un futur prometteur pour les animaux dans une centaine de villes
Avec 150 têtes de liste signataires de la charte « Une ville pour les animaux », c’est une centaine de villes qui auront, a minima, des conseillers municipaux engagés sur des mesures concrètes pour améliorer la condition animale.
Dans certaines villes comme Lyon, Grenoble, Besançon, Nancy, Lille, Rouen, Rennes, Nantes, Toulouse, Melun, Pessac, Noisy-le-Grand, Saint-Denis (93), Bastia ou bien La-Seyne-Sur-Mer, le pari est près d’être gagné : les grands favoris des élections sont des signataires ou ont été rejoints par des signataires.
À Paris, Bordeaux, Colmar, Mulhouse, Strasbourg, Metz, Orléans, La Rochelle, Perpignan, Montpellier, Avignon, Saint-Étienne, Villeurbanne, Chambéry ou encore Annecy, tout est encore possible pour que des candidats signataires soient élus maires !
→ Voir la liste des candidats engagés dans toute la France
Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion.
Six années pour obtenir des avancées concrètes pour les animaux
Depuis plusieurs années, L214 alerte sur les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux utilisés dans la production alimentaire. L’observatoire Politique & Animaux recense les prises de position des personnalités et partis politiques au travers de plus de 6 000 articles classés en 8 thèmes : élevage, pisciculture, animaux de compagnie, chasse, corrida, expérimentation, zoo & cirque et droit animal. Le mandat municipal 2020-2026 est l’occasion de mettre en place au niveau local des mesures concrètes pour faire évoluer notre rapport aux animaux. Il existe à cet échelon de grandes possibilités d’agir pour les animaux !
Politique & Animaux veillera à ce que les engagements pris soient tenus. Les mesures proposées aux candidats sont présentées sur notre site et accompagnées d’exemples d’initiatives favorables à la condition animale déjà mises en œuvre dans certaines communes.
→ Voir le guide pratique des mesures de l’engagement
Accompagnée de centaines de bénévoles dans plus de 50 villes en France, L214, qui a déjà interpellé les candidats dans les rues d’une dizaine de villes lors de la campagne, compte faire avancer la condition animale avec les futurs conseils municipaux engagés sur ces mesures.
Élections municipales : des mesures concrètes pour améliorer la condition animale
Les élections municipales peuvent permettre d’améliorer le sort et les conditions de vie des animaux car le maire, par ses compétences, détient de nombreux leviers pour agir.
L214 a ainsi proposé aux candidats aux élections municipales de signer l’engagement « Une ville pour les animaux » comportant une série de mesures en faveur des animaux, parmi lesquelles :
- attribuer une délégation protection animale à un adjoint et inclure la protection animale dans la politique de la ville ;
- exclure de la commande publique l’ensemble des produits issus de l’élevage intensif, issus des pires pratiques d’abattage, ainsi que les produits d’entretien testés sur les animaux ;
- introduire dans les cantines deux repas végétariens hebdomadaires et une option végétarienne quotidienne ;
- soutenir l’adoption par le Conseil municipal d’un vœu demandant une interdiction nationale des cirques détenant des animaux sauvages ainsi que des corridas ;
- promouvoir la coexistence pacifique avec les animaux sauvages habituellement chassés et les animaux liminaires (vivant en ville sans pour autant être domestiqués, comme les pigeons) ;
- soutenir une politique de stérilisation des chats errants.
→ Voir l’engagement proposé aux candidats