Nouveau livre de L214 : « La Face cachée de nos assiettes »

Depuis ses débuts en 2008, L214 s’est fait connaître par ses enquêtes révélant les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux.
De la production de foie gras au broyage des poussins, en passant par l’asphyxie des cochons au CO₂ et l’abattage de vaches gestantes, nous ne cessons de dévoiler les conditions épouvantables dans lesquelles sont élevés et tués les animaux destinés à finir dans nos assiettes. Enquêtes de terrain caméra au poing, mais aussi travail de recherche dans les parutions scientifiques et professionnelles, le cœur de notre travail consiste à exposer les faits pour provoquer le débat autour d’une injustice majeure et d’une incohérence profonde de notre société.
L’idée de maltraiter des êtres sensibles et de les tuer sans nécessité nous indigne à juste titre, et pourtant nous participons à un système qui met à mort chaque jour plus de 3 millions d’animaux dans les abattoirs français.

Loin d’en rester à ce constat, L214 s’attache à faire reculer les pires formes de cruauté pratiquées à grande échelle par l’industrie agroalimentaire et a, par exemple, obtenu l’engagement de plus de 120 entreprises à renoncer aux œufs de poules élevées en cage d’ici 2025 au plus tard.

Puisqu’il est possible de se nourrir sans exploiter les animaux, nous encourageons la transition alimentaire, un levier puissant qui permet de diminuer le nombre d’animaux tués et de réduire les impacts environnementaux, de santé publique ou sociaux de l’industrie de la viande.

Même ambition pour l’association hollandaise Eyes on Animals, pilotée par Lesley Moffat, qui mène un travail d’enquête sur le terrain aux côtés des animaux transportés sur de longues distances. Du nord au sud et d’est en ouest de l’Europe, en Amérique ou en Afrique, l’activiste, entre deux filatures, travaille également avec les autorités, en particulier les gendarmes, et les gens de bonne volonté de tous les pays.

Dans ce livre, elle nous invite à la suivre sur les routes européennes, mais aussi dans des abattoirs de Turquie et du Ghana. Une belle démonstration que la volonté de changer le sort des animaux dépasse aujourd’hui nos frontières.