Des services vétérinaires inefficaces
Les Services vétérinaires, pourtant présents en permanence dans l’abattoir, ont montré leur incapacité à faire respecter la réglementation de protection des animaux. Ces constatations corroborent celles de l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV) de la Commission européenne qui relève des défaillances récurrentes des Services vétérinaires français. Au cours de sa dernière mission (1), l’OAV a notamment pointé explicitement l’insuffisance de formation des agents officiels concernant le bien-être des animaux.
Des services vétérinaires juge et partie
Dans cette affaire, les Services vétérinaires sont juge et partie : présents dans les abattoirs, ils ont failli à leur mission de protection des animaux. Sans même avoir regardé les vidéos, ils apportent leur soutien à Charal (cf. Républicain Lorrain, 1er septembre 2009).
Pour eux, reconnaître l’illégalité des pratiques montrées par ces vidéos signifierait reconnaître leur propre manquement à leur mission de contrôle.
Des vétérinaires indépendants
Nous demandons aujourd’hui l’expertise de l’Office Alimentaire et Vétérinaire de l’Union européenne (OAV) habilité à évaluer le fonctionnement des abattoirs et l’efficacité des Services vétérinaires à faire respecter la réglementation. (2)
1. « Rapport d’une mission effectuée en France en vue d’évaluer les systèmes de contrôle en place régissant la production et la mise sur le marché de viandes de volaille et produits à base de viande de volaille », OAV, du 17 au 26 novembre 2008.
2. Office alimentaire et vétérinaire de l’Union européenne.