Les faits
Cet abattoir dispose d’un piège pour les ovins.
Ce piège est refermé autour de l’animal qui est ainsi immobilisé. La tête et le cou dépassent. Le piège se retourne. L’opérateur tranche la gorge, ouvre le piège à contention, attache une des pattes arrière et suspend l’animal. Ces opérations se succèdent rapidement. L’immobilisation ne dure que le temps de trancher la gorge. L’animal saigne encore abondamment lors de l’ouverture du piège et de sa suspension.
Que dit la loi ?
La loi impose d’immobiliser l’animal jusqu’à la fin de la saignée. Sur ces images, les animaux sont relâchés dès la fin de l’égorgement et aussitôt suspendus à la chaîne.
Une plainte est en cours contre ces pratiques.
Abattage rituel des bovins à l’abattoir Charal – Metz
Rappel des textes de lois en vigueur :
- Article R214-74 du Code Rural : Avant l’abattage rituel, l’immobilisation par un procédé mécanique des animaux des espèces bovine, ovine et caprine est obligatoire. L’immobilisation doit être maintenue pendant la saignée.
- Article 2 de l’arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d’immobilisation, d’étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs : Dans le cas de l’abattage rituel, l’immobilisation des animaux des espèces bovine, ovine et caprine doit être assurée au moyen d’un procédé mécanique appliqué préalablement à l’abattage et maintenu jusqu’à la fin de la saignée.
- Article R214-69 du Code Rural : L’immobilisation des animaux est obligatoire avant tout abattage.
La suspension des animaux est interdite avant leur étourdissement ou leur mise à mort.