Les pratiques d’abattage rituel des bovins à l’abattoir de Charal – Metz

En abattage rituel, l’animal est saigné en pleine conscience. Au moment de l’égorgement et jusqu’à la fin de la saignée, il doit être immobilisé.

Les faits

  • En entrant dans le tonneau à contention, les bovins ont une vue directe sur les animaux qui viennent d’être suspendus et dont certains se débattent encore. Cette vue de congénères en souffrance est une source de stress et de peur pour les animaux. Une plaquette éditée par des autorités religieuses musulmanes en collaboration avec l’OABA rappelle que dans le sacrifice rituel en Islam, on ne doit pas sacrifier l’animal face à ses congénères ni montrer le couteau à l’animal avant son sacrifice. A l’abattoir Charal de Metz, les animaux voient et sentent le sang au moment où ils vont subir une immobilisation, un retournement complet et un égorgement.
  • Les bovins entrent dans le tonneau de contention, le piège se referme, le tonneau se tourne à l’envers et la mentonnière se met en place. Le saigneur égorge l’animal en sectionnant les deux artères.
    Le sang s’écoule tandis que la mentonnière est retirée, suivie par l’ouverture du tonneau, libérant l’animal qui glisse alors hors du piège. Il est ensuite suspendu par une patte à la chaîne d’abattage. La saignée n’est alors toujours pas terminée.
    Plusieurs bovins se débattent suspendus pendant de longues secondes. Sont-ils encore conscients ?

    Que dit la loi ?

  • La loi impose de construire les équipements de façon à ne pas créer de stress supplémentaire : l’emplacement du tonneau d’immobilisation, du fait qu’il donne sur les animaux suspendus, favorise la peur et le stress des animaux entrant dans le piège.
  • La loi impose d’immobiliser l’animal jusqu’à la fin de la saignée. Sur ces images, les animaux sont relâchés dès la fin de l’égorgement et rapidement suspendus à la chaîne.
  • Une plainte est en cours contre ces pratiques.

    Abattage rituel des moutons à l’abattoir de Charal – Metz

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    Rappel des textes de lois en vigueur :