Texte lu lors de l’action du 24 septembre à l’occasion de la semaine mondiale pour l’abolition de la viande

Nous tenons des animaux morts dans nos mains.
nous sommes venus avec eux, pour eux, et pour leurs semblables.
Nous sommes venus témoigner pour eux.
Pour que l’on sache ce qu’est le vrai prix de la viande, du poisson, du lait ou des œufs que nous consommons.
Le prix qu’eux ont payé.

Ils étaient nés pimpants comme des aubes nouvelles,
curieux de toutes les aventures de la vie.
Regardez.
Leur corps montrent encore les merveilles qu’ils étaient.

Ces animaux sont morts dans les élevages, ou font partie des invendables jetés à la fin des criées aux poissons.
Ils représentent les animaux victimes de l’élevage ou de la pêche.

Ceux qui proviennent des élevages n’ont (pour la plupart) pas connu une seule belle journée dans leur courte vie.
Ils ont vécu prisonniers dans des hangars fétides et surpeuplés.

Les poissons capturés par la flotte de pêche ont agonisé des heures durant entre le moment où ils ont été piégés, et celui où ils ont rendu leur dernier souffle.

 

Et qu’advient-ils à leur semblables, aujourd’hui, chaque jour, encore et encore ?

Maintenant, des veaux apeurés roulent dans des camions pour un interminable voyage vers la mort.

Chaque jour, les abattoirs tuent des animaux à la chaîne. Les plus chanceux sont correctement étourdis. Les autres se vident de leur sang en pleine conscience.

Maintenant, des poissons se débattent, piégés dans des filets, harponnés, ou pris dans des hameçons.

Cette semaine, comme chaque semaine, les porcelets nouveaux nés seront émasculés sans anesthésie.

Maintenant, des poules pondeuses rendues folles par la captivité, s’agressent les unes les autres dans leurs cages de batterie. Les plus faibles ne survivront pas.

En ce moment même, des poissons sont éviscérés vivants sur les ponts des bateaux.

 

On ne voit rien de tout cela quand on achète un morceau de viande ou de poisson propret et bien découpé. Ni quand on prend une douzaine d’œufs bien rangés dans leur boîte.

Nous sommes venus avec des animaux pour qu’on réalise que derrière ces produits, il y a la maltraitance et la tuerie de masse commises envers eux.

Un océan de souffrance infligé pour RIEN.
Par habitude, par tradition.
Parce nous avons transformé des êtres doués d’émotions en marchandises.
Parce que les industries qui produisent ces marchandises tiennent à prospérer.

Un gigantesque massacre perpétré POUR RIEN. Nous n’avons pas besoin de prendre la chair, le lait ou les œufs des animaux pour satisfaire nos besoins alimentaires.

 

Nous sommes venus pour les animaux, avec eux, parce nous savons que la plupart des gens sont eux aussi touchés de les voir ainsi.

Nous savons qu’en votre for intérieur vous sentez le drame que représentent ces vies gâchées et volées POUR RIEN.

Ensemble, faisons que cela cesse.
Il est temps d’évoluer vers une société moins violente.
Stoppons l’élevage et la pêche.

Vivons en paix avec les animaux.

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