À l'issue de l'audit par le référent national des abattoirs, le préfet de la Côte-d'Or met en demeure l'abattoir de procéder à des mesures correctives.
Lire le communiqué de presse de la préfecture
L214 a enquêté à l'abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte-d'Or) en mars 2024, et révèle des pratiques inqualifiables : égorgement à vif, violence délibérée, graves infractions.
Lors des abattages réalisés sans étourdissement, les animaux sont poussés dans un box rotatif qui les retourne sur le dos, puis sont saignés à vif. La majorité d’entre eux sont égorgés par un geste de cisaillement, avec des retours dans la plaie ouverte à la lame ou à la main alors que la saignée doit être effectuée en un seul passage et en un seul geste.
Alors que l'immobilisation doit être maintenue jusqu’à l’état d’inconscience, les animaux sont relâchés du box rotatif tout juste égorgés. Ils montrent des signes de conscience évidents : redressement du haut du corps, tentative de se mettre debout, clignement des yeux.
Dans l'enclos d'attente, des animaux sont frappés. Un bovin subit l’acharnement d'un ouvrier qui le bat avec rage, et lui enfonce son bâton dans l’anus. L’animal reçoit en une minute plus de 20 coups violents sur le corps et la tête.
La viande bovine produite est commercialisée sous certifications halal, casher et dans le circuit conventionnel, principalement dans les grandes surfaces, entre autres sous la marque Bigard, et chez des bouchers artisanaux.
Seule une fermeture permettrait d'éviter que les infractions se reproduisent au lendemain de cette enquête, et ainsi de protéger les animaux prévus à l’abattage les jours prochains.
Demandons au préfet de la Côte-d’Or la suspension immédiate de l’agrément d’abattage de cet abattoir au vu des graves dysfonctionnements.
L’abattage des animaux est encadré par la réglementation européenne : « Les animaux sont mis à mort uniquement après étourdissement […] L’animal est maintenu dans un état d’inconscience et d’insensibilité jusqu’à sa mort. » Mais une dérogation à l’obligation d’étourdissement y est prévue : l’abattage sans étourdissement pour le marché halal et casher.
Cette dérogation est facultative dans chaque législation nationale. Demandons au ministère de l’Agriculture la fin de l’application de cette dérogation.
Élevage en cage, animaux entassés, mutilations, abattage avec ou sans étourdissement : il est urgent de s’engager collectivement vers un objectif concret de - 50 % d’animaux tués d’ici 2030. Pour cela, chacun doit prendre sa part de responsabilité : le gouvernement, les industriels, les distributeurs, les consommateurs, mais aussi les autorités religieuses.
Aujourd’hui, adressons-nous au gouvernement : il doit se saisir des enjeux éthiques, sociaux et environnementaux qui convergent vers une réduction de la consommation de produits animaux.
Pétition adressée à Franck Robine, préfet de la Côte-d’Or, et à Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture.
(Pour signer la pétition, fermer ce cadre)
Contre la souffrance des animaux, agissez à nos côtés avec un don.
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L214 révèle une enquête menée à l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes en Côte-d’Or. La vidéo montre l’abattage sans étourdissement de vaches et de veaux, et des actes de violence délibérée.
Les animaux sont poussés dans un box rotatif qui les retourne sur le dos, puis sont saignés à vif. Ils montrent des signes de conscience évidents jusqu’à leur suspension : redressement du haut du corps, tentative de se mettre debout, clignement des yeux, mouvements volontaires. Certains sont en panique totale.
Dans l’enclos d’attente, des animaux sont frappés. Un bovin subit l’acharnement d’un ouvrier.
La viande de ces animaux est vendue sur le marché halal, casher et standard, principalement dans les grandes surfaces, entre autres sous la marque Bigard, et chez des bouchers artisanaux.
L214 porte plainte et demande la fermeture de l’abattoir, ainsi que la fin de la dérogation autorisant les abattages d’animaux sans étourdissement. L214 demande à rencontrer les représentants de la Grande Mosquée de Paris, d’Évry-Courcouronnes et de Lyon, ainsi que les représentants du Consistoire de France afin d’entamer un échange sur cette enquête.
Cette enquête est l’occasion de s’adresser à tous les consommateurs de viande, qu’elle soit halal, casher ou standard.
Les 25 abattoirs épinglés par L214 ont un point commun : la souffrance des animaux.
Nous l’avons encore montré en janvier 2024 à l’abattoir de Craon où des animaux étaient découpés vivants.
Les abattoirs restent des lieux où la terreur n’épargne aucun animal.
Dans cet abattoir, la plupart des animaux sont égorgés sans étourdissement. Une dérogation à la réglementation européenne le permet, mais son application par chaque État est facultative.
La viande de ces animaux est vendue sous certification halal, casher et dans le circuit standard, principalement en grandes surfaces, sous la marque Bigard, et chez des bouchers artisanaux.
Dans l’enclos d’attente, un bovin subit l’acharnement du bouvier, qui le bat avec rage, et lui enfonce son bâton dans l’anus. L’animal reçoit en une minute plus de 20 coups violents sur le corps et la tête.
Alors que l’immobilisation doit être maintenue jusqu’à l’état d’inconscience, les animaux sont relâchés du box rotatif tout juste égorgés. Ils montrent des signes de conscience évidents.
Des vaches et des veaux se débattent encore lorsqu’ils sont suspendus. Pourtant, à ce stade, ils devraient être inconscients. Aucun test pour mesurer leur état de conscience n’est pratiqué.
Égorgement par cisaillement, retours dans la plaie à la lame ou à la main, usage de l’aiguillon électrique sur des parties interdites, égorgements sans immobilisation mécanique…
À l'issue de l'audit par le référent national des abattoirs, le préfet de la Côte-d'Or met en demeure l'abattoir de procéder à des mesures correctives.
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L214 porte plainte contre l'État pour manquement à sa mission de contrôle vétérinaire.
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Le préfet de la Côte-d'Or et le ministère de l'Agriculture diligentent une inspection approfondie des conditions d'abattage par le référent national des abattoirs.
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Le préfet de la Côte-d'Or demande une visite de contrôle de l'abattoir.
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L214 rend publique une enquête sur l'abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (21).
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L214 porte plainte contre l'abattoir pour cruauté et sévices graves auprès du procureur du tribunal judiciaire de Dijon.
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