Des images de canards, de pintades, de chevreaux, de poulets ou de lapins à l’agonie, tournées dans des élevages sous contrat avec LDC, ont rappelé que de nombreuses espèces subissent la claustration et des densités d’élevage excessives pour le groupe numéro 1 de l’élevage intensif.
Enquêtes à consulter à ce sujet
Chevreaux
Dans cet élevage de Saône-et-Loire, des centaines de chevreaux sont élevés et engraissés pour LDC. Ils y vivent un enfer : séparés de leur mère quelques jours après leur naissance, enfermés sans accès à l’extérieur, les chevreaux encore fragiles connaissent une mortalité importante. Certains sont à l’agonie, d’autres sont déjà morts et gisent au milieu de leurs congénères.
Pintades
Dans cet élevage du groupe LDC, les pintades reproductrices sont encagées, entassées les unes sur les autres, inséminées, blessées et laissées sans soin. Certaines ne survivent pas : elles sont abandonnées au sol. Ce couvoir élève pourtant près d’un quart des pintades reproductrices en France…
Lapins
Les lapins de cet élevage d’Ille-et-Vilaine, dirigé par le président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins, endurent de grandes souffrances. Ils passent leur vie dans des cages grillagées, où ils ont à peine l’espace d’une feuille A4 pour vivre : des lapereaux, tout juste nés, y agonisent. Nombre d’entre eux sont gravement blessés aux pattes, aux oreilles, aux yeux. Les blessures ne sont pas soignées et s’infectent. Des lapins morts se décomposent au milieu des vivants.
