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Chères
amies, chers amis,
Avez-vous déjà
côtoyé des chevreaux ? Sociaux et affectueux,
ils sont extrêmement curieux et joueurs.
Pourtant,
les chevreaux que nous sommes allés filmer sur un
des plus gros marchés aux bestiaux français, le
marché de Parthenay dans les Deux-Sèvres, sont
traités sans aucune bienveillance. Sur ce lieu où
s’échangent des marchandises vivantes, les chevreaux ne sont
même pas des produits qu’il faudrait manipuler
délicatement. Ils sont les sous-produits malvenus de
la production de lait, des
encombrants dont il faut se débarrasser et dont le prix de vente
est souvent en dessous du seuil de
rentabilité. En France, premier producteur européen de
lait de chèvre, des centaines de milliers de chevreaux sont
tués chaque année. Sur le marché de
Parthenay, ce sont 600 d’entre eux
âgés d’un mois au plus,
qui furent manipulés, échangés et conduits
à l’abattoir ce mercredi-là. Une cinquantaine
d'agneaux
subirent le même sort.
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L’arrivée
au
marché de Parthenay
Nous avons
rapporté des images
crues de pratiques
routinières de ce marché. On y voit les
éleveurs
garer leur camionnette, puis débarquer – certains sans
ménagement - les chevreaux et les agneaux dans des chariots en
métal au fond ajouré. Sans
litière ni eau pour
s’abreuver, ils sont parqués dans un des hangars du
marché aux bestiaux en attendant d’être chargés
dans la bétaillère qui les conduira à l’abattoir.
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Entassés
dans des caisses
de transport exigües
Lors du chargement, les
animaux passent de
main en main
et sont
projetés dans de petites cages. « Ils sont
attrapés sans ménagement, qui par la peau du dos, qui par
les pattes, qui par le cou, et balancés dans des caisses trop
petites pour qu'ils puissent se tenir debout, la tête souvent
cognée au passage. Les voilà entassés,
serrés les uns contre les autres, apeurés,
assoiffés » témoigne un de nos
enquêteurs.
On compte 5 chevreaux de
10 kg par cage et de 1 à 3 agneaux
pesant jusqu'à 20 kg.
Le transporteur utilise
des cages exigües qui n'ont pas une
hauteur suffisante pour permettre aux chevreaux et agneaux de se
relever. Il viole ainsi la
réglementation européenne sur
le transport.
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Mettons
fin à ces
pratiques !
Une note
interne du
ministère de l’Agriculture de
2004 avalise,
au mépris de la réglementation européenne, ces
pratiques coutumières. Ce
document n'a pas force de loi et le
ministère de l'Agriculture outrepasse ses prérogatives.
Nous avons interpellé
la Direction Départementale des
Services Vétérinaires des Deux-Sèvres et déposons plainte
contre le transporteur pour cruauté
envers les animaux auprès du Procureur de la
République
de Niort. Nous alertons également la Commission
européenne.
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Nous vous invitons à prendre connaissance de notre
communiqué adressé le 7 avril dernier aux
médias ainsi que de la vidéo
et du rapport
d'enquête. Une
galerie de photos est par ailleurs disponible sur notre site.
Encourageant ! Les habitants des Deux-Sèvres ont
été informés de ces abus en première page
de La Nouvelle République du
Centre Ouest.
Le journal Centre Presse s'en
est également fait l'écho.
Appel
à
votre
générosité
A défaut de pouvoir empêcher l'abattage des chevreaux, L214 a engagé des procédures
judiciaires et administratives pour que les infractions aux
règlements protégeant les chevreaux et agneaux ne soient
plus tolérées. Nous
avons besoin de votre soutien financier dans ces démarches
coûteuses que nous
renouvellerons chaque fois que nous serons témoins de
situations illégales.
Nous vous remercions très
sincèrement de l'aide que vous pourrez nous apporter pour
continuer ce combat que nous partageons avec vous pour aider les
animaux.
L'équipe
de L214
Déduction
fiscale
66% de vos dons sont déductibles de vos
impôts, dans la limite de 20% de vos revenus. Par exemple, si
vous optez pour un versement de 15 €, il ne vous coûtera que 5,10
€.
Si vous souhaitez vous
désinscrire de la lettre d'information L214/Stop Gavage,
signalez-le simplement
à contact@L214.com
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